Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Mon roman-photo sportif

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Pablo Neruda
  • Ville : STAINS
  • Classe : autre 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Ludivine Zambon est une artiste et réalisatrice diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2016. Elle s'intéresse particulièrement à l'image qu'elle travaille sous forme de photographies, de vidéos et d'écritures. Comme elle l'exprime : « L'image est centrale dans ma réflexion, elle me permet de prélever dans le réel, de questionner des territoires de vie ou de travail et d'investir les espaces où je suis invitée à explorer ». Issue de la campagne Alpine, elle s'intéresse particulièrement aux territoires, aux modes de vie ruraux, aux sports de montagne, à l'écologie et aux éléments de l'anthropocène. A partir des matériaux qu'elle récolte, elle imagine des espaces narratifs invitant à repenser le rapport aux environnements et à œuvrer pour la sauvegarde de ces paysages. Son travail s'appuie sur des archives et des rencontres qu'elle valorise à travers des gestes, des installations et des images artistiques. Elle présente son travail via diverses expositions et projections individuelles comme Le jardin des Argonautes en résonance à la Biennale d'art contemporain de Lyon, Première étoile, dernier flocon à la Villa du Parc d'Annemasse... Elle participe aussi à des expositions collectives avec par exemple, en 2021, Demain la Terre à l'Espace Belleville by Bosson. Plus récemment, elle a dévoilé une installation photographique traitant de pratiques rurales et amicales dans le cadre du festival Villette 100%. Elle développe un volet écriture important avec notamment la parution en 2021 de Fermer les yeux et noyer ses pupilles, lecture pour le printemps des poètes (Archipel Butor – Lucinges). En 2022 elle est lauréate de la bourse Mondes Nouveaux délivrée par le ministère de la culture avec laquelle elle crée le court métrage Sèrâ. Une fiction se situant dans les environs du Mont Salève, berceau des pratiques de l’alpinisme et des représentations picturales des Alpes. Tout juste terminé, le court-métrage entame sa phase de diffusion en Ile-de-France et dans divers centres d'art en milieu alpin via le réseau Altitudes. Par ailleurs, elle pratique le sport d’altitude et prépare une ascension en haute montagne. Cette pratique de la performance sportive, qui n’est pas déconnectée de sa pratique artistique, lui a en particulier inspiré cette recherche et la proposition d’atelier sur les mouvements, les gestes et les pratiques liés au sport.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Fidèle à sa démarche transdisciplinaire et à son intérêt pour la performance sportive et les gestes de l’alpinisme, Ludivine Zambon souhaiterait, grâce à l’image, « prélever dans le réel des sportifs, explorer leurs environnements pour créer un récit qui nous questionne ». Pour ce faire, l’artiste accompagnera les élèves primo-arrivants d’UPEAA dans la conception de romans-photos filmés sur la pratique sportive. Il s’agira de vidéos réalisées à partir d'éléments collectés et par la suite re-fabriqués en classe sous la forme de photographies, des dessins, de sons et d’écrits. Cette approche des pratiques sportives par l’analyse des gestes, des mouvements et par la rencontre a pour but d’ouvrir les élèves aux environnements du sport, de leur apprendre à observer, à questionner et à restituer ces réalités d’une manière artistique. « La jeune génération actuelle est complètement ancrée dans cette nouvelle société en mutation. Au-delà d'un projet artistique, il s'agit d'oser aller vers ce monde et à la rencontre de ceux qui nous entourent » Concrètement, l'atelier se découpera en trois phases : d’abord un temps de documentation sur les pratiques sportives, leurs gestes, leurs codes et de préparation d’interviews de format simple. Ensuite, un temps pour récolter des matériaux (sons, interviews, photographies, dessins) en environnement sportif, qu’il s’agisse du gymnase du collège ou d’un centre d’entraînement sportif dédié. L’interview d’athlètes en préparation des JOP2024 sera envisagé dans la mesure du possible Enfin, le retour en atelier pour travailler à partir de la matière collectée : sélectionner, assembler, monter et créer une histoire. Ludivine Zambon transmet ici son propre protocole de travail : partir du « prélèvement », d’une captation du réel puis revenir en atelier avec beaucoup de matières. Matière à trier, assembler, jeter, organiser collectivement afin d'aboutir à un ensemble de courts-métrages inspirés du roman-photo.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Dans le contexte des futurs JOP2024, Ludivine Zambon proposera aux élèves UPEAA de réaliser un « roman-photo filmé » sur la pratique sportive. Il s’agira de capter le quotidien de sportifs et de créer des vidéos réalisées à partir des éléments collectés et re-fabriqués en atelier.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • À Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargé.e.s de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de briefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • C’est la première fois que l’artiste mène un parcours « CAC » avec Citoyenneté Jeunesse. Le parcours a été conçu en fonction de l’actualité de l’artiste et des objectifs de l’équipe pédagogique.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Les séances d’atelier seront d’une durée de 2H. En fonction des contraintes liées aux déplacements à l’extérieur, la durée pourra être étendue à 3H. Séance 1, 2h : Présentation de l’artiste, à partir d’extraits de ses films. Présentation de la finalité de l’atelier et du thème du sport : exercices de dessins en mouvement. Des élèves réalisent et décomposent des mouvements retranscris en dessin par d’autres. Séance 2, 2h : Recherche sur les pratiques sportives : on énumère, on dessine, on note. On les imite, on mime, on pose. Initiation à la photographie et élaboration de portraits. Séance 3, 2h : séance d'observation de sportifs dans un centre d’entraînement. Une alternative au gymnase du collège sera envisagée selon les contraintes. Les élèves observent et dessinent ce qu’ils voient. Prises de son et de notes réalisées par les adultes accompagnateurs. Séance 4, 2h : Préparation d'un format simple d'interview. Quels sportifs interviewer ? Quelles questions simples leur poser ? Préparation des questions. Un groupe / une interview. Bases d’interview approfondies par les enseignant.e.s suite à la séance. Questionnaire envoyé en amont de la rencontre. Séance 5, 2h : rencontre et interviews de sportifs en préparation. Dans un centre d’entraînement ou alternative au gymnase du collège. Chaque groupe pose ses questions et réalise un portrait photo/son de son sportif. Séance 6, 2h : En mode studio, les élèves miment les gestes et actions observés des sportifs. Capturer ces gestes en photo. Dans les groupes, chacun.e donne des consignes, en français ou dans sa propre langue, liées à un geste ou à une interjection. Les autres interprètent les consignes par des gestes. Changement des rôles. Les séquences sont photographiées. Séance 7, 2h : poursuite du travail en studio. Les élèves approfondissent leurs performances et les mises en scène photographiques. Séance 8 et 9, 2x2h : sélection, assemblage, collage, scan des éléments produits depuis le début. Sur la base d’un storyboard, les élèves décident des éléments qu’ils retiennent ou non pour le film. Séance 10, 2h : Montage sons-images fixes et finalisation du court-métrage. L’artiste imaginera un format léger, simplifié et accessible aux élèves de l’UPEAA. En travaillant d’abord sur le son, à visionner sur une timeline. Préparation de la projection publique du film.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Nos partenaires culturels franciliens ne sont présentement pas tous en mesure de communiquer une programmation définitive à l’heure de déposer le présent dossier. Voici les principales directions, intentions, retenues dans la construction du parcours : - Une visite guidée de l’exposition « Mode et sport, d’un podium à l’autre » au Musée des Arts décoratifs (septembre 2023 – avril 2024) À travers une sélection de vêtements, accessoires, de photographies, l’exposition montre comment deux univers, a priori éloignés, participent des mêmes enjeux autour du corps. - Complété par la visite guidée de l’exposition sur le sport qui sera programmée par le Musée d’Art et d’histoire de Saint-Denis en 2023-24 à l’approche des JOP2024 (informations à suivre). - L’atelier « Filmer le gag » à la Cinémathèque Française : Les élèves mettent en scène une situation burlesque et interprètent un gag à partir d'un court scénario. Ils manient eux-mêmes la caméra, choisissent le point de vue, le cadre et l'échelle des plans, ils orchestrent la chorégraphie des corps et jouent eux-mêmes, pour parvenir à une courte saynète burlesque. - Complété éventuellement par l’atelier « Tout l’art de créer du mouvement : initiation au cinéma d’animation » au Forum des Images : Les élèves apprennent les rudiments des techniques du cinéma d’animation 2D et s’exercent à donner l’illusion du mouvement par le dessin. - Un spectacle proposant un regard sur les notions du geste, du mouvement et de la performance sportive. En fonction des programmations proposées par les structures en 2023-24. Le spectacle « Hors jeu » (Cie Amonine), conçu pour être joué sur les stades de football, est pressenti. En fonction du calendrier de création et diffusion. - Une visite guidée du Stade de France et de ses coulisses. Situé à Saint-Denis, cet équipement sportif emblématique occupera une place centrale au sein des futurs JOP2024 de Paris. Focus envisagé : les gestes, les mots et les déplacements au sein d’un stade.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré : - La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse. - La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. - La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres) … Des temps d’échange permettant à chacun.e d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique. - La création d’un carnet de bord individuel où chacun.e pourra s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet. - La consultation de ressources sur l’exposition « Roman-Photo » présentée au MUCEM de Marseille en 2018. D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier : - Une à deux interventions de l’association Ethnoart portant sur le corps et la pratique sportive. - Une intervention des Archives Départementales sur l’histoire du sport en Seine-Saint-Denis. Sur la base de l’exposition « Le sport en Seine-Saint-Denis, une longue histoire ». - Un bilan en fin de projet.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Une projection publique du court métrage réalisé collectivement sera organisée au collège. Les élèves de l’upeaa pourront travailler à une courte présentation de l’expérience vécue dans le cadre du projet. Cet événement conviera des parents d’élèves, d’autres classes, des personnels de l’établissement, des partenaires.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet reposent sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de la pratique journalistique, un espace dans lequel ils pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’intervenant.e et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, le/la chargé-e de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Le processus artistique développé dans la proposition d’atelier de Ludivine Zambon repose sur une participation active des élèves. S’agissant d’élèves primo-arrivants non francophones (dispositif UPEAA), l’artiste veillera tout particulièrement à la simplification et à la clarté du déroulé et des consignes. Elle prendra en compte les niveaux de français, nécessairement hétérogène, de chaque élèves, de façon à ce que chacun.e se sentent inclus.e et mis.e en confiance. Artiste de l’image, elle fera de l’image un langage accessible et appropriable par toutes et tous. L’intention artistique a été pensée pour être la plus accessible possible aux élèves concernés. À la fois dans le choix du thème et dans le procédé choisis (observation paroles/gestes/mouvements du sport, collecte d’éléments et la fabrication d’un film)

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers la rencontre avec des intervenants extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s. Ludivine Zambon intègre depuis longtemps la nécessité de l’égalité réelle entre femmes et hommes autant au sein de sa pratique artistique que sportive. La proposition d’atelier sera cohérente avec ses engagements et elle intégrera donc cette dimension. Au cours des séances d’atelier, une attention et un effort seront fait en matière de mixité des groupes de travail. De la même manière, l’équipe du projet sera attentive à ce que le paramètre de mixité s’applique aussi aux sportif.ve.s interviewé.e.s sans mettre de côté une autre dimension, celle de d’inclusion d'un.e sportif.ve en situation de handicap. L’un des enseignements de la proposition d’atelier, c’est que le sexe et le genre, la situation sociale, le handicap ne devrait être un frein à la pratique du sport, dans un cadre amateur ou professionnel.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • OUI

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. Dans le cadre du projet, un éclairage sur les formes de pratiques sportives plus respectueuses de l’environnement pourra être opéré. Un focus particulier pourra être développé sur la question des mobilités douces et des sports dits « bas carbone » (course à pied, marche, vélo, etc.)
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance. Une communication sera également transmise via l’ENT. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…)

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet d’établissement du collège Pablo Neruda, situé en REP, donne la priorité à l’autonomie des élèves et à la réduction des écarts entre les élèves. Dans ce projet culturel et artistique, les élèves appartenant au dispositif UPE2A trouveront leur place en fonction de leurs capacités et cela favorisera leur inclusion dans les classes banales. De plus, la rencontre avec une artiste et son univers sera une richesse pour les élèves, ce qui permettra d’œuvrer activement au volet culturel de l’établissement qui s’inscrit dans une politique d’éducation à l’image. Par ailleurs, la réalisation de la production finale, le roman-photographique, pourra donner lieu à un partage avec les différentes équipes pédagogiques, lors d’un rendu final. Les différentes étapes du projet seront également l’occasion de dialoguer avec d’autres professeurs comme les professeurs et professeures d’EPS (première matière d’inclusion pour les élèves UPE2A) ou la professeure d’arts plastiques, qui pourra être sensible à la construction des images photographiques.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’usage de l’ENT s’est diffusé dans le collège depuis deux ans et demande à être amplifié. Nous déposons sur cet espace de nombreuses photographies des activités pédagogiques, des projets en cours et de sorties réalisées. Ceci valorise les réussites des élèves auprès des équipes pédagogiques et des parents. En UPE2A, nous avons d’ailleurs pris l’habitude de rendre compte des différentes sorties ou des projets réalisés ; depuis deux ans, nous publions sur l’ENT les étapes et les rendus des projets des élèves UPE2A. Cette plateforme permet donc de rendre davantage visible le travail des élèves UPE2A, souvent moins connu au sein de l’établissement ou à l’échelle de la ville. Avec ce nouveau projet, nous pourrons perpétuer cette habitude en publiant des articles qui relatent les sorties, les étapes des ateliers et les annonces de rendu final.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Les étapes de réalisation du roman-photographique à partir de la pratique sportive permettront d’explorer différents domaines qui pourront s’inscrire dans des disciplines diverses. -Premièrement, la première phase de recherche en immersion dans le monde sportif permettra de créer des liens avec les compétences du socle commun : 5 « s’approprier une culture physique sportive et artistique ». Ici, on remarque que la culture sportive est indissociable de la dimension artistique qui trouvera donc un prolongement dans notre recherche de création graphique, sonore ou photographique. A cette occasion, il sera intéressant de travailler avec des professeures ou des professeurs d’EPS qui pourront apporter leur éclairage. -Deuxièmement, il s’agira d’explorer le « langage du corps » par la pratique du mime qui tentera de représenter les gestes sportifs. Cet objectif intermédiaire apparaît intéressant dans la mesure où les élèves UPE2A n’auront pas à passer systématiquement par la langue française, qui peut parfois être un obstacle à l’expression d’un point de vue artistique. La pratique théâtrale peut-être une piste à explorer avec ce type de public. -Enfin, la création d’un roman-photographique et sonore mettra l’image au cœur de notre réflexion, mais pourra aussi permettre aux élèves de développer une réflexion personnelle à l’écrit sur ces sujets. Les élèves auront d’ailleurs parlé en français avec les sportifs et pourront ainsi nourrir leur lexique et leur expression orale.

Application MICACO | Date : 28/04/2024