Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 27/04/2024

Supernaturels !

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Marcel Cachin
  • Ville : LE BLANC-MESNIL
  • Classe : autre 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Maud Martin est une artiste vidéaste et photographe, diplômée en réalisation documentaire en 2014 puis en journalisme multimédia en 2020. Très inspirée par photographies de l’artiste Mustapha Azeroual et par les installations en plexiglas de Jean-Marc Bustamante, elle investit progressivement, en plus de la photographie et de la vidéo, le champ du « mix média ». Dès 2020, elle explore le procédé de la surimpression photographique dans le cadre d’un projet intitulé « Rhodo ». L’artiste y superpose deux images photographiques (numériques ou argentiques) grâce à l’impression sur rhodoïde, une matière plastique transparente. Ce procédé permet, grâce à la lumière et à l’effet de transparence, des jeux d’optique et d’images. Elle travaille actuellement à « Supernaturel », une version « augmentée » de son projet précédent. Le projet porte sur le thème de l’être vivant naturel et questionne la place des êtres vivants, humains comme non-humains, dans les écosystèmes naturels du territoire. Reprenant le procédé de la surimpression d’images numériques et argentiques et les dispositifs de rétroéclairage naturels testés antérieurement, l’artiste souhaite pousser plus loin son exploration de la matérialité de l’image. En expérimentant un volet vidéo et un volet dessin en direct. « Le projet « Supernaturel » est mu par la dynamique de recherche perceptive. Au-delà et par les dispositifs techniques je souhaite explorer le sens optique et y agréger d’autres perceptions. C’est une fabrication de l’image que j’aimerais explorer avec les élèves. »
Articulation du parcours avec ces projets
  • En lien avec son univers et son dernier projet « Supernaturel », Maud Martin proposera aux élèves de l’ULIS un projet en deux dimensions Un premier axe du processus consistera à percevoir puis à observer le territoire environnant. Il s’agira pour les élèves d’être attentifs aux différents éléments en présence ainsi qu’à un paramètre essentiel en photographie : la lumière. Encourager ce rapport à la lumière sera la clé pour développer un regard différent. Au-delà de ce qui les entoure, il s’agira également pour les élèves d’apprendre à se regarder comme un être naturel, un être vivant faisant partie de ce même territoire. Comment font-ils partie de cette histoire et comment la raconter ? Les créations visuelles seront des supports pour se raconter. Le processus se caractérisera par des allers-retours entre des phases de production à l’extérieur du collège et des phases de post-production en classe. Concrètement, les élèves iront à la rencontre des éléments naturels des environs (parcs, autres espaces urbains de verdure) dans le cadre de balades photographiques. Des repérages et des prises de vue seront réalisés. Ces prises de vue seront complétées par des portraits. En parallèle, la salle de classe fonctionnera à la manière d’un petit studio. Les élèves analyseront, séance après séance, les prises de vue réalisées la fois précédente. Sur la base d’un pré editing réalisé par l’artiste, les élèves visionneront (dérushage) et sélectionneront (editing) les meilleures prises de vue. Dans le studio, ils expérimenteront le procédé de surimpression photographique sur rhodoïde, à l’aide d’un rétroéclairage naturel et/ou artificiel. L’artiste poussera plus loin la démarche en développant deux paramètres. Une dimension vidéo qui consistera à filmer en direct les images rétroéclairées et à capter les jeux d’optique produits par la lumière. L’autre dimension consistera à expérimenter le dessin en direct sur support rhodoïde. Les différentes productions seront assemblées en vue d’une exposition. « L'objectif sera d'accompagner les élèves dans la découverte que l'image est un choix, et peut être détournée, transformée, lisible de façon multiple. A partir de là, ils sauront que la photographie ce n’est pas seulement la capture d’une image par un boîtier photo. C’est surtout ce qu’on choisit de représenter ».

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Maud Martin proposera aux élèves un projet multimédia. La superposition sur rhodoïde d’images d’éléments naturels extérieurs et de portraits, la captation vidéo et l’expérimentation du dessin en direct conduiront les élèves à composer de nouvelles images pour raconter leur place dans cet environnement.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • À Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargé.e.s de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de briefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages.) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L’artiste a déjà conçu un projet avec Citoyenneté Jeunesse en 2022-2023 à destination d’élèves ULIS. Le parcours proposé aux élèves était alors axé autour du précédent volet de sa série intitulé « Rhodo ». Les surimpressions photographiques s’appuyaient alors sur le choix d’animaux totems. Le présent projet s’appuie sur son projet actuel « Supernaturel ». Il s’agit d’une version augmentée de la démarche précédente. Elle traite du sujet d’être vivant naturel et explore d’autres médias comme la vidéo et le dessin en direct.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Les séances se dérouleront selon un format de 2h. Séance 1 – 2h : Présentation de l’artiste et de son travail. Présentation du procédé de surimpression photographique. Première pise en main technique des appareils photographiques, premiers exercices de différents plans et cadres, initiation aux bases techniques, au travail de la lumière. Séance 2 – 2h : Balade photographique à la rencontre des éléments naturels des environs. Les élèvent sont invités à faire des images dans leur balade, s’ils ou elles voient un élément naturel qui leur plait, leur parle. Ils peuvent aussi glaner de petits éléments à photographier. Séance 3 – 2h : Derushage des prises de vues réalisées lors des deux premiers ateliers via vidéoprojection. Séance 4 – 2h : Deuxième balade photographique en extérieur pour approfondir les prises de vue sur des éléments naturels préalablement repérés. Séance 5 – 2h : Retour au studio en classe Derushage via une vidéoprojection des images réalisées. Suivi d’un travail sur le portrait. Initiation au reflex numérique. Qui suis-je par rapport à ce que j’ai privilégié de photographier dans la balade ? Comment me situer en tant qu’être vivant dans cet environnement naturel ? Comment se photographier sans nécessairement se montrer à l’image ? Séance 6 – 2h : Dérushage des images réalisées. Élaboration des premières surimpressions combinant éléments naturels et portraits. En amont de la séance, photographies imprimées sur rhodoïde. Premiers tests de surimpression sur table lumineuse ou sur support vitré. Séance 7 – 2h : Suite des expérimentations de surimpression visuelle à partir des supports transparents. Complété par l’expérimentation de prises de vue vidéos des jeux d’optique créés par les sources lumineuses. Séance 8 – 2h : Travail en direct sur les surimpressions. Expérimentation dessinée sur les supports transparents. Quels effets visuels peut-on créer en direct ? Derniers raccords de portraits. Séance 9 – 2h : editing. Photographies imprimées sur rhodoïde en amont. Derniers agencements avec les dessins et les portraits. Séance 10 - 2h : editing final, finalisation des capsules vidéo, préparation des supports rhodoïde à exposer, finalisation des cartels.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Nos partenaires culturels franciliens ne sont présentement pas tous en mesure de communiquer une programmation définitive à l’heure de déposer le présent dossier. Le parcours culturel sera donc affiné dès que les contenus et dates de programmation seront arrêtés. Voici les principales directions, intentions, retenues dans la construction du parcours au regard de l’atelier : Les sorties proposées approfondiront la découverte de la photographie et de ses procédés jouant avec la lumière. Elles interrogeront également la thématique du territoire et les rapports à l’environnement proche. La visite-atelier « La photographie. Écrire avec la lumière » au Musée des Arts et métiers : Après une visite des collections permanentes pour comprendre les évolutions techniques liées à la photographie, les élèves expérimentent ensuite en atelier. Après avoir découvert les propriétés du papier photographique, les élèves développent ensuite un négatif papier et réalisent un tirage papier photosolaire. Une visite guidée de l’exposition « Bio-inspirée », à la Cité des sciences et de l’industrie : Les organismes qui composent le monde du vivant ont développé d’ingénieux savoir-faire pour se protéger, s’adapter à leur environnement et résister aux changements. Fondée non plus sur ce que nous pouvons extraire de notre environnement mais sur ce que nous pouvons en apprendre, l’approche bio-inspirée pose un autre regard sur le vivant. Le spectacle « Dimanche » (Cie Focus et Chaliwaté), au théâtre Gérard Philipe en janvier 2024. À la manière d’une fable, Dimanche dépeint le portrait d’une humanité en total décalage avec son époque, saisie par le chaos des dérèglements climatiques. Le récit met en scène, non sans humour, une équipe de reporters préparant un documentaire témoignant de la vie des dernières espèces vivantes sur Terre ». La visite découverte d’un tiers lieu de sensibilisation à l’écocitoyenneté : Maison de la nature, jardins ouvriers ou jardins partagés. Sur le territoire du Blanc-Mesnil ou dans une autre ville du département.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à : La présentation du projet en classe, avec le-a chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse. La présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible le-la chargé-e de projets de Citoyenneté Jeunesse organise une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. La création du lien entre les différentes étapes du projet (temps d’ateliers, sorties, rencontres… Des temps d’échange avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique. La création d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet. Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et collecter des informations utiles à la démarche du projet. D’autres temps forts en classe pourront être mis en place pour enrichir l’atelier autour de ressources identifiées : Une intervention de l’association Ethnoart portant sur les relations des humains avec leurs environnements. Sur la base d’extraits vidéo (témoignages, documents ethnographiques), l’ethnologue adaptera es contenus et la transmission au public ULIS. Une intervention de l’association France Nature Environnement 93. L’intervenant.e proposera une visite découverte commentée d’un espace vert de proximité. Une projection-débat, en classe ou dans un cinéma partenaire du film d’animation « Les aventures du Prince Ahmed » (réal. Lotte Reiniger, 1926). Œuvre avant-gardiste d’une grande précision technique, le film d’animation donne à réfléchir sur l’utilisation des ombres et de la lumière, des jeux de couleurs. Un bilan en fin de projet.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Les ateliers aboutiront à une exposition des productions artistiques réalisées par les élèves : les photographies développées sur support rhodoïde, d’une part. Et un diaporama vidéo retraçant la réflexion sur la matérialité des images, d’autre part. Ce temps sera l’occasion de d’inviter d’autres classes, des enseignants ainsi que des parents.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet repose sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de l'art et de la culture, un espace dans lequel ils pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’intervenant.e et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, le/la chargé-e de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’intervenant-e veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec jeunes, les observations émanant de la classe. Ainsi, par la mise en place de discussions et temps d’échanges à chaque étape du projet, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. Maud Martin s’intéresse aux singularités des personnes et appréhende chacun en dehors de son être social. Elle portera par conséquent une grande attention à ce que chaque élève de l’ULIS puisse, à son rythme, se sentir en confiance, trouver ses marques et sa place

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers la rencontre avec des intervenants extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s. Maud Martin est, par sa démarche et son parcours, depuis longtemps à l’écoute de ces sujets. Le projet proposé par l’artiste considère le vivant en dehors de toute considération de genre. Dans le cadre des ateliers, l’artiste portera ainsi une grande attention à la lutte contre les stéréotypes de genre, à une répartition des rôles équitable et à une expression équilibrée des idées de chacun.e.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement. Maud Martin convie les élèves à appréhender la notion d’être vivant (dans ses dimensions végétales, animales, minérales) à partir d’un environnement proche. Et d’en proposer une lecture originale à travers les procédés photographiques et d’impression sur transparent et le rétroéclairage. Cette approche expérimentale n’est pas déconnectée du reste et sera à mettre en perspective avec les initiatives existant déjà dans le collège : sensibilisation au développement durable (consignes de tri, d’économies d’énergie) ; Le projet pourra également conforter des chantiers comme la création d’un jardin partagé et d’un espace compost.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • OUI

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance et sur l’Espace numérique de travail / ENT La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…)

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le présent projet entre en lien étroit avec l'axe 3 défini par le projet d’établissement du collège Marcel Cachin. Il est intitulé : « Ouvrir l’établissement au monde extérieur, s’approprier son environnement ». En effet, les parcours citoyen et avenir doivent permettre à chaque élève du collège Marcel Cachin de se construire autour des valeurs républicaines, d’acquérir des connaissances et de s’ouvrir sur le monde. L’art, la culture seront d’autant d’occasions, de rencontres, de rapport à l’altérité. Ce sont de riches vecteurs d’ouverture intellectuelle mais aussi de mobilité géographique pour lutter contre les déterminismes territoriaux. Pour cela, il faudra former et accompagner l’élève à la citoyenneté, ouvrir à tous les élèves des expériences culturelles, artistiques.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L'ENT est un instrument de communication et de collaboration entre les différents membres de la communauté éducative de l'établissement qui donnera de la visibilité au projet. Pour cela, une fiche projet partagée sera créée sur la plateforme. Elle présentera le projet, retracera les contenus, les différentes étapes, le calendrier sans oublier les objectifs pédagogiques. l’ENT favorise aussi la communication essentielle entre l’établissements scolaires et les parents d’élèves ; ces derniers pourront en effet suivre en temps réel l’évolution du projet auquel participent leurs enfants.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet répondra à l’approche transversale et interdisciplinaire mise en œuvre au sein du dispositif ULIS. En Sciences et vie de la Terre: - Sensibiliser à l’environnement ; - Permettre aux élèves d’établir un lien avec leur environnement ; - Favoriser une meilleure compréhension des élèves des milieux qui les entourent (milieux naturels, urbains, périurbains), et donc apporter des connaissances, qu’elles soient naturalistes, écologiques, sociales ; - Découvrir et analyser les problématiques liées à la protection de l’environnement et au développement durable ; - Développer la prise de conscience de l’action exercée par l’homme sur l’environnement - Développer la conscience écologique des élèves - Identifier les enjeux liés à l’environnement - Comprendre la biodiversité un réseau dynamique, identifier la nature des interactions entre les êtres vivants - Comprendre les enjeux du développement durable pour agir en citoyen responsable - Travailler sur les représentations et les pratiques que l’élève à de son environnement proche, de ses lieux de vie. En arts plastiques : - Agir, comprendre, s’exprimer à travers les activités artistiques - Appréhender les arts visuels dans leur diversité : arts plastiques, photographie, sculpture, peinture, architecture. - Vivre et exprimer des émotions, formuler des choix - Découvrir différentes formes d’expression artistique - Développer du goût pour les pratiques artistiques - Apprendre à donner corps, forme à ce que nous estimons important.

Application MICACO | Date : 27/04/2024