Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 02/05/2024

Danser avec les oeuvres !

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Colonel Fabien
  • Ville : SAINT-DENIS
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Danseur autodidacte, c’est après une licence d’Histoire culturelle et un master des Arts de la représentation que Clément Aubert découvre et embrasse la danse contemporaine aux côtés de Véronique Solé et de Bernardo Montet à l’Université de Tours. En 2008, suite à l'invitation des chorégraphes Jackie Taffanel et Odile Azagury, il débute une carrière d'interprète qui le conduit à danser et à collaborer avec Myriam Gourfink (directrice artistique de la formation Transforme et de la Cie LOL), Vincent Dupont pour Mettre en pièce(s) mais aussi Martine Pisani, Lorena Dozio, Sandrine Bonnet et Cédric Cherdel. Parrallélement à sa carrière d’interprète Clément Aubert se forme aux pratiques somatiques (Feldenkrais …) Il est aussi performer et créé "Erreurs cosmogoniques" en collaboration avec Myriam Pruvot plasticienne et vocaliste. Clément Aubert est lauréat du dispositif Sur Mesure 2018 de l’Institut français pour WEASTERN, un projet itinérant d’échanges, de création et de transmission artistiques entre la France, le Liban et le Maroc. En 2020, il créé son premier solo "Danse avec le Yak" qu'il interprète et chorégraphie à l'occasion du festival Artdanthé puis à Paris dans une version tout public. Ce solo prend la forme d'un western épique contemporain dévoilant un monde onirique fait d'images, de "danses obscures et limpides". Il développe ainsi son univers artistique performatif, poétique, sensible façonné par une approche animiste et musicale. En 2021 il fonde la Cie Les Corps Imparfaits. Actuellement, Clément Aubert travaille à la création en 2024 de « Socle Voyage ». Ce quatuor s'inscrit dans un espace circulaire et déambulatoire dans lequel le public encercle la scène et se retrouve lui-même encerclé à certains moments. Les danseurs.euses exploreront par les pratique somatique, le rythme, le souffle, la voix et le mouvement. Cette immersion sera complétée par un bain sonore et éco-acoustiques de Jérôme Sueur et Fernand Deroussen, designeurs sonore.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Clément Aubert propose à la classe de 4ème du collège Fabien de Saint-Denis de faire entrer l'art chorégraphique au musée d'Arts et d'Histoire Paul Eluard de Saint-Denis, sous la forme d'un parcours sensible librement inspiré de l'exposition temporaire du fond d'art contemporain du département. En effet, en 2024, le musée d'art et d'histoire Paul Eluard de Saint-Denis et la Département de la Seine-Saint-Denis s'associent pour proposer une exposition interdisciplinaire sur la question du corps comme lieu de résistance et d’émancipation en écho aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Le projet s'inscrit ainsi au croisement des notions de danse, territoire, images et pratiques sensibles et dans la dynamique à l’œuvre au sein de l'organisation des JOP24. L’objectif est ainsi que les élèves créent des tableaux et vignettes chorégraphiques qu’ils danseront au sein du musée dans le cadre du programme œuvres en résidence. Ils auront la possibilité lors des ateliers d’enregistrer des sensations, mots, percetions, émotions, descriptions d’images. En fonction de la matière collectée Clément Aubert proposera une immersion sonore lors de la performance au Musée. Avec cette approche in situ, collaborative et multidisciplinaire le danseur souhaite transmettre aux élèves l’essence de sa pratique et de son approche de la danse. Cette dernière vise à faire surgir des corps, des capacités, des relations à l’autre, à soi et à l’espace. Les jeunes auront aussi la chance de découvrir une structure culturelle de leur territoire et de se l’approprier par une expérience artistique personnelle et collective. Différentes étapes d'approche et de pratique seront mises en place : temps de rencontre, appropriation des outils chorégraphiques et de l'exposition et finalement réalisation du parcours chorégraphique à l'intérieur du musée. Ce parcours permettra aux élèves de découvrir des œuvres et peut être de se découvrir eux-mêmes par la pratique de la danse, par l’expression du sensible et de l’agir dans l’espace.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Dans le cadre du projet "Danser les oeuvres !", Clément Aubert accompagnera les élèves dans la création de tableaux chorégraphiques poétiques et sensibles qu’ils danseront au sein du musée d'Arts et d'histoire Paul Eluard de Saint Denis dans le cadre du programme œuvres en résidence.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • A Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétences pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, chargé.e de projets) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargées de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de brefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • C’est la première année que Clément Aubert est en partenariat avec Citoyenneté Jeunesse dans le cadre d’un parcours CAC. Le parcours a été conçu en fonction de l’actualité du danseur et des objectifs de l’équipe pédagogique.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Phase 1 : Au college : Introduction – (3x 2h) - Présentation du projet. - Ateliers d'initiation à la danse contemporaine et notamment aux pratiques somatiques liées à la perception et à l'usage de nos sens. - Appropriation et discussion autour des œuvres exposées au musée des Arts et de l'Histoire de Saint-Denis dans le cadre des JOP. Chaque séquence s’ouvrira sur la pratique d’un échauffement corporel qui mettra les élèves en mouvement. Les notions de regards, de posture et d’écriture du mouvement seront abordés via des consignes qui s’appuieront sur des images (la reproduction des œuvres d’art - corpus d’œuvres d’art issues de l’expostion JOP2024 à déterminer). Dans un premier temps, les élèves devront d’abord reproduire ces images via leur corps. Puis ils seront amenés à le faire plusieur fois, en rythme. Phase 2 : In situ – Au Musée : Développement – (4x 2h) Chaque séquence sera l’occasion de s’approprier davantage l’espace de l’exposition et les œuvres. Les élèves seront guidé.e.s d’abord en duo à travailler la confiance en l’autre et la découverte sensorielle de l’environnement extérieur du musée. En duo, un.e élève yeux fermés sera guidé.e par un.e autre, yeux ouverts, qui apposera ses mains sur ses épaule. Lors d’une déambulation dans les espaces intérieurs et extérieurs le guide proposera au guidé de nourrir ses sens à chaque stop dans cette balade In situ. (ouvrir ses yeux pour capturer une images, humer une fleur, toucher une matière ….) - Création de vignettes et tableaux chorégraphiques par petits groupes, en explorant une dynamique de groupe : mouvement et circulation de masse. Agir l'espace, inviter le public à la circulation et au mouvement. - Enregistrements d'entretiens personnalisés et interviews entre élèves : sensations, mots, percetions, émotions, bruits, description d’images. Les sons récoltés pourront être diffusés lors de la performance Insitu au musée. Phase 3 : In Situ – Au musée : Finalisation - (2x 3h) - Mise en place du dispositif de restitution au sein des espaces dédiés à l'exposition. Répétitions in situ et tournage de séquences dansées et d'entretiens individuels et collectifs.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Le parcours culturel sera affiné dès que les contenus et dates de programmation seront définitivement arrêté.e.s par nos partenaires culturels franciliens. Voici les principales directions et intentions, retenues dans la construction du parcours au regard de l’atelier : -Visite de l’exposition de la Collection d’art contemporain avec une médiatrice du musée et Nathalie Lafforgue, responsable de la collection. La séance pourra se dédoubler entre découverte des œuvres in situ et du bâtiment, et atelier de pratique artistique, afin que les élèves se saisissent du lieu et de ses possibilités. -Visite d’une exposition à la Gaîté Lyrique : Selon la programmation, une exposition immersive sera l’occasion de découvrir de nouvelles façons de mettre en jeu le corps dans l’espace muséal. -Spectacle La fabrique du lieu à l’Échangeur (novembre 2023) – pièce de théâtre chorégraphique composée à partir de gestes traduisant l’élaboration mentale et de gestes manifestant le passage à l’action concrète. Il y a d’un côté ce qui est de l’ordre de l’esquisse et de l’autre de l’action qui donne lieu à des formes dans le monde matériel. -Spectacle 23 fragments de ces derniers jours au Montfort (décembre 2023). Ils sont fakir, trapéziste, ex-gymnaste, danseurs de frevo et de funk, et accompagnent une foule d’objets. Ce spectacle sera l’occasion pour les élèves de discuter des notions de forces, de perfomances, de puissances et de resistances. Il interrogera également la place du corps en mouvement dans un environnement spécificique. -Visite guidée du centre Pompidou « Corps et identités » - Ces notions sont au cœur de la création moderne et contemporaine. Les différentes représentations du corps interrogent les stéréotypes et renvoient en miroir les évolutions et les questionnements de la société. Les œuvres sélectionnées illustrent les mutations de la question du genre et des identités tout au long des 20e et 21e siècles. -Visite de l’exposition « JOP 2024 » au MHI – Une exposition originale et d’envergure, racontant 130 ans d’olympiades au prisme de l’histoire mondiale et des luttes pour la reconnaissance de la diversité, pour l’égalité que de nombreux athlètes ont pu incarner lors de leur participation aux Jeux. Ils offrent, à travers leur expérience, une lecture sensible et accessible de l’histoire.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à : -La présentation du projet en classe, avec la chargée de projets de Citoyenneté jeunesse. -Une intervention de l’association ethnoart « le corps et son langage », on se questionnera sur l’importance de la représentation du corps et de celle de la performance. -Un débat accompagné par une philosphe sur l’art. Ouverture d’un espace de paroles et de dialogues pour échanger sur ce thème : « Qu’est-ce que l’art ? En quoi est-ce nécessaire dans nos vies ? » La préparation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. Dans la mesure du possible, les chargées de projets de Citoyenneté jeunesse organisent une rencontre avec les équipes artistiques des spectacles concernés. Mise en place d’un carnet de bord individuel compilant les expériences liées au projet (ateliers, sorties et interventions). Chaque élève s’en servira comme un moyen pour s’exprimer, formaliser sa pensée et son ressenti/avis sur l’expérience vécue. Un bilan en fin de projet

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Une perfomance In situ sera présentée par les élèves au musée à laquelle seront conviés la communauté éducative, les pairs et les familles. Une temps d’échange avec le public sera organisé à la fin de la représentation. Les élèves présenteront l’ensemble des étapes du parcours, les ateliers et les différentes sorties et rencontres.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet reposent sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de pratique artistique, un espace dans lequel ils.elles pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, Romain Di Fazio et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, la chargée de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’artiste veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec les jeunes. Ainsi, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. Enfin, Clément Aubert veille à ouvrir des temps de création et d’exploration à la fois individuels et collectifs. Ces différents espaces permettront à chacun.e de prendre sa place dans le projet en apportant toute sa créativité dans l’œuvre collective. « La compagnie que j’ai créée s’appelle les Corps Imparfaits. Ce terme parle de lui-même, dit-il. Il parle de pluralité et de vulnérabilité. Il n'existe rien de pur ou de parfait, aucune identité, croyance ou pensée, aucun état physique ou intellectuel n'est idéal. Chacun.e aura donc sa place dans le projet dans toute sa singularité ».

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers de la rencontre avec des intervenant.e.s extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • OUI

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : -Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet -Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution. Les parents seront également conviés à chaque sortie proposée aux élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : -à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite -à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : -les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; -2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; -lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. D’autres initiatives ou bonnes pratiques pourront être mises en place suivant le déploiement du projet, la dynamique de classe et les possibles (appel aux parents pour compétences particulières, atelier ouvert…)

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le premier axe du projet d’établissement a pour but de “FAIRE PROGRESSER TOUS LES ÉLÈVES” en favorisant notamment des actions culturelles entre le collège et différents partenaires culturels. Le projet s’inscrit dans cet objectif en permettant aux élèves d’être en contact direct avec des œuvres d’art issues du fond régional d’art contemporain. Appréhender ces œuvres par le biais de la danse, donc du corps et non sous une forme théorique, permet aux élèves de tout niveau de prendre place dans le projet et de créer un lien particulier avec les œuvres. Le deuxième axe du projet culturel est “FORMER DES CITOYENS ÉCLAIRÉS : S’OUVRIR AU MONDE PAR LA MÉDIATION DE LA CULTURE”, qui vise à valoriser le PEAC au collège Fabien. Il s’agit de donner des habitudes de fréquentation des lieux culturels, ce qui pourra être envisagé grâce aux différentes sorties mises en place dans le cadre du projet. Des échanges et des débats autour d'œuvres et de la culture en général pourront avoir lieu grâce à la présence d’une thématique commune dans les enseignements et de professionnels de la culture qui interviennent lors du projet. Ce projet qui nourrit le PEAC de chaque élève permet de rassembler une classe autour d’une expérience artistique commune et pourra ainsi être pour les élèves qui le choisissent un sujet à l’oral du brevet.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT pourra être utilisé afin de communiquer avec les familles pour les informer de l’événement de restitution finale. D’autre part, ils pourront aussi suivre le déroulement du projet dans la « newsletter culturelle » qui est envoyée ponctuellement via l’ENT. Enfin, il peut éventuellement être utilisé pour mutualiser des ressources à destination des élèves.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Arts plastiques : Ce projet est l’occasion de mobiliser le corps, les déplacements de l'élève et ses effets dans la pratique artistique. Cela est souvent difficile à mettre en place dans des séquences de cours classique. Nous travaillerons le troisième axe du programme “L’oeuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur” et plus spécifiquement la question de “la relation du corps à la production artistique”. Nous réfléchirons à l’implication du corps de l’auteur, les effets du geste mais aussi à la captation des oeuvres activées. Ce sera l’occasion en histoire des arts de découvrir des performances ou des artistes qui questionnent les limites du corps comme Matthew Barney. EPS: Ce projet va permettre de travailler le champ d’apprentissage suivant : “s’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique”. Les élèves seront amenés à mobiliser les capacités expressives de leurs corps pour révéler une sensibilité. Pour ce faire, nous les amènerons à enrichir leur répertoire moteur afin de réaliser des gestes toujours plus aériens tout en recherchant les déséquilibres et dissociations. Ce projet est l’occasion pour les élèves d’apprendre à coopérer autour d’une création artistique, d’apprendre à écouter les autres et à exploiter au mieux le potentiel de chaque membre du groupe en créant une culture commune (vocabulaire, procédés de composition etc). Education musicale : L’éducation musicale interviendra, en complémentarité dans le domaine de la découverte sensorielle, thématique centrale du projet. L’usage des sens – ouïe, vue, interpolations entre les deux, privations sensorielles – sera ainsi abordé dans sa relation avec le domaine artistique. Le rapport entre les éléments sonores perçus par les élèves et les éléments chorégraphiques sera exploré par la mise en mouvement : faire “sentir” les temps forts et les temps faibles, la carrure, etc. Enfin, l’exploration musicale sera conclue par la création d’une bande-son pour la restitution finale mêlant phrases parlées, interviews et éléments sonores/musicaux collectés, choisis et montés par les élèves via un éditeur audionumérique. L’initiation aux techniques de prise de son et de montage constituera par ailleurs une première approche des métiers du son.

Application MICACO | Date : 02/05/2024