Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 27/04/2024

La famille : féministe ?

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Lucie Aubrac
  • Ville : VILLETANEUSE
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Citoyenneté Jeunesse
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Chiara Dacco

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Née d’un père aux origines juives algériennes et marocaines et d’une mère française, Eva garde un pied dans son Limousin natal et l'autre en Afrique du Nord, notamment à Tanger, ville de tournage de son premier court métrage. Après un Master 1 de droit international (effectué pour moitié à l’Université de Bologne en Italie) et un Master 2 de droit des affaires internationales, Eva Tapiero devient avocate, principalement en droit de la famille. Elle exerce ce métier pendant deux ans puis déménage à Londres pour un Master de journalisme international. Elle devient journaliste en 2013 en commençant par un stage à Jérusalem. Aujourd’hui, son travail se concentre sur deux axes principaux. L’identité : cultures juives et arabo-musulmanes d'ici et d'ailleurs, révoltes, exil, langues, migrations, relations interculturelles. Les femmes et l'enfance : santé, violences, amours, droits, mariages, maternité, adolescence. Elle atelterne les publications écrites, les podcasts et des travaux de réalisation. En 2015, elle co-dirige le média Onorient. Et, depuis on trouve ses mots chez CNN, Libération, Frictions, La Disparition, Le Point Afrique, Marie-Claire, TOPO, Le Courrier de l’Atlas, Joyeux Bazars, L’Arche magazine, Gazelle... En 2022, Eva publie « Les Patientes d’Hippocrates, quand la médecine maltraite les femmes », son premier essai qu’elle coécrit avec Maud Le Rest. Actuellement, elle travaille à la réalisation de plusieurs podcasts pour Louie Media, notamment pour la série Frictions et Émotions.
Articulation du parcours avec ces projets
  • En s’appuyant sur ses travaux récents autour de la famille et des luttes féministes, Eva Tapiero souhaite réaliser un diaporama sonore avec la classe de 5e du collège Lucie Aubrac de Villetaneuse. Pour cela, elle invitera les élèves à allier à la fois la photo et le son pour raconter une histoire. Elle leur proposera notamment de s’interroger sur les questions suivantes : Qu’est-ce que peut vouloir dire faire famille d’un point de vue féministe ? Qu’est-ce que la version féministe de la famille ? Qu’est-ce qu’une éducation féministe ? Comment cela se traduit-il dans la vie quotidienne et pourquoi est-ce revendiqué dans les mouvements féministes ? Pour répondre à ces questions, Éva Tapiero partira des idées et des remarques des élèves. La journaliste embrassant pleinement les régles de l’éducation populaire, les jeunes seront sans cesse invité.e.s à participer activement à la construction du projet, et le moins possible dans une manière descendante de transmettre l’information. La journaliste propose d’ailleurs de commencer chaque séance avec des exercices de sensibilisation en lien avec le sujet mais toujours debout dans l’espace. Puis, une fois que les groupes auront été définis, une conférence de rédaction sera organisée sous la même forme active, à chaque début de séance, pour voir où chaque groupe en est et débattre avec les autres. Enfin, les élèves alterneront à la fois avec une sensibilisation à la photo et à la pris de son. La famille étant au centre du sujet explorée dans le cadre de ce projet, Eva Tapiero proposera également aux parents de participer au récit de la production finale (Cf question sur l’intégration de la famille dans le parcours).

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Éva Tapiero souhaite réaliser un diaporama sonore explorant la notion de famille au prisme des luttes féministes avec les élèves de 5e du collège Lucie Aubrac de Villetaneuse. Pour cela, les jeunes seront initiés à la fois à la prise de son et à la photographie.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • A Citoyenneté jeunesse, nous ne concevons pas le projet comme un « produit culturel sur catalogue » proposé aux enseignants mais d’abord et avant tout comme une rencontre : celle des acteurs du monde de l’éducation et ceux de l’art et/ou des médias. Le parcours présentement proposé est le fruit de cette rencontre entre des acteurs aux savoirs, expériences et compétences diverses qui partagent leurs envies, objectifs, compétence pour construire un objet commun et unique : le présent projet conçu par une équipe de projet (enseignants, artiste et/ou journaliste, médiateur) pour répondre à des objectifs, problématiques situation précis-e-s. C’est de cette démarche de co-construction que se nourrissent tous les projets, expériences initiées par l’association : cette manière de faire respecte les savoir-faire et être de chacun-e, place chaque partie prenante dans le rôle d’acteur favorisant ainsi la créativité, la confiance, l’engagement, et le bien-être au sein de l’équipe projet. Concrètement, les équipes pédagogiques sont associées à toutes les étapes de conception, déploiement et évaluation du projet. En année N-1, les enseignants partagent avec les médiateurs leurs envies et objectifs généraux en lien avec un projet d’EAC ou d’EMI. Les chargées de projets de l’association proposent aux enseignants des intentions, univers de création, démarches incarné-e-s par des artistes ou journalistes qui seront placées au cœur du projet. S’enclenchent alors des rencontres, allers-retours conduisant à l’écriture de ce dossier : première étape de la démarche de co-construction. Après la réponse de l’appel à projets les acteurs (tous considérés comme co-apprenants) se rencontrent pour affiner, ajuster le projet et sa progression aux diverses situations rencontrées. A chaque étape du projet, présentation (à trois voix), séance, séquences, sorties : des temps de brefing/debriefing (explicitation et démarche réflexive) sont organisés pour que les objectifs de chacun-e soient respectés et pour garantir l’appropriation du projet par les jeunes. Le/la chargé-e de projets de CJ garantit tout au long de la progression cette démarche de co-construction et partage/ anime avec les enseignants des ressources (dossiers pédagogiques /sites / ouvrages…) permettant de nourrir le projet et de relier expériences et savoirs.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • C’est la première fois que la journaliste Eva Tapireo collabore avec Citoyenneté Jeunesse dans le cadre d’un projet Agora. Celui-ci a été pensé en lien avec l'actualité de l'artiste et les objectifs pédagogique de l'équipe enseignante.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Séance 1 (2h) : Se rencontrer, se découvrir, défricher le sujet. Présentation et exercices brises glaces pour se connaître, jeux dans l’espace sur leur rapport aux médias et à l’information Séance 2 (2h) : Qu’est ce que le journalisme, comment construit-on l’information, qu’est-ce qu’un sujet, un angle. Nous ferons des exercices autour de ces thématiques. Nous construirons des groupes pour un travail plus fluide et donnerons des casquettes plus précises à chacun (technique ou de responsabilité) Séance 3 (3h) : Délimiter le sujet et notre angle. Faire une conférence de rédaction. Regarder des diaporamas sonores ensemble et définir par groupe les angles travaillés. Une fois que la problématique générale est définie, par groupe chacun réfléchit à son angle spécifique et réfléxion autour du format de production (interview, recherches, portraits...) Séance 4 (3h) : Début de production. Prise de rendez-vous pour des interviews téléphoniques, repérage ou du brainstorming sur les photos, début de la construction d’un plan autour du sujet défini... Séance 5 (3h) : Production. Par groupe, on continue la production des photos et du récit. Ecriture de la voix et début de réflexion sur l’articulation avec les photos et articulation de tous les groupes ensemble. Séance 6 (3h) : Fin de production. Le matériel pour la production doit être récupéré à la séance précédente. Ici, nous ferons de la mise en commun et l'articulation/organisation des différents groupes pour le projet final. Nous travaillerons sur la timeline et la fin de l’écriture de la voix, la mise en place en ordre des photos. Séance 7 (2h) : Montage. Cette séance est utilisée pour finaliser le bout à bout et mettre en place les photos sur la timeline sonore. Elle permet de montrer aux élèves comment on travaille une fois tout le matériel réuni et ce que signifie monter un sujet. Séance 8 (2h) : Restitution en groupe. Nous visionnons ensemble le travail effectué. C’est le moment aussi de voir si tout est ok ou si nous souhaitons d’autres modifications. Nous prendrons aussi un temps pour évaluer les séances ensemble.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • La construction du parcours au regard de l’atelier qui osciellera entre éducation aux médias et sensibilisation à l’égalité Fille-Garçon à travers plusieurs approches artistiques : • Musée du Quai Branly, visite sur le thème « Féminin-masculin » La différenciation entre les sexes a été pensée différemment dans diverses sociétés du monde. Les rapports sociaux entre femmes et hommes se révèlent notamment dans la division du travail ou la répartition des rôles domestiques. • Une visite de la Maison de la Radio sur le thème « acoustique et son » : Les élèves découvrent dans un premier temps les notions et les enjeux de l'acoustique en visitant les studios de production, de l'Auditorium au Studio 104 en fonction des disponibilités. Puis : les élèves participent à un atelier « J’apprends à débattre » dans un des studios France info Junior. • Atelier « Genrimages » du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir. Pour mettre au jour et déconstruire les mécanismes et stéréotypes de genre, le CASDB utilise des documents audiovisuels divers. Un décryptage des images et des sons permet de travailler à la déconstruction des personnages, des situations... • Un atelier Les p’tits journalistes à la rédaction des journaux de Playbac presse. Présentation de Mon Quotidien et des différentes étapes de fabrication. Choix de plusieurs sujets d’actualité pour la création du journal avec les jeunes. Rédaction et illustration de ces sujets. Impression du journal exceptionnel. • La Cité Audacieuse, lieu de promotion de l’égalité des droits des femmes pourra être un lieu de visite et de reportage selon les angles définis par les élèves. • Spectacle : Mémé, début décembre 2023 au Théâtre de la Bastille. Sarah Vanhee partage la scène avec des marionnettes, des fantômes, un enfant. C’est une sorte de rituel performatif et intergénérationnel interrogeant notre relation aux ancêtres, et plus précisément la mémoire que nous gardons de notre terre natale et des corps féminins qui nous ont précédés. Une ode aux femmes rendues invisibles par l’Histoire. • Les programmations de La Mep et du BAL seront regardées avec beaucoup d’attention pour proposer aux élèves une expostion photographique.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Ce temps permet aux élèves de prendre du recul sur leur projet et de faire apparaître les liens existants entre les ateliers et les différents éléments du parcours culturel, il est consacré à : - la présentation du projet en classe, avec la chargée de projets de Citoyenneté Jeunesse. – la présentation des sorties et les retours en classe sur les différentes activités du parcours culturel. - Deux ateliers d’approche éthnographique seront proposés aux élèves. L’un autour de la famille et de sa construction : Chaque société et surtout chaque époque définissent la famille ou la parenté, qu’elles pensent être la norme. Le détour par d’autres formes familiales existantes, en d’autres temps et d’autres lieux, permet de comprendre qu’aucun modèle familial n’est immuable mais change de forme, s’adapte à de nouvelles contraintes, au gré des contextes économiques, sociaux et politiques. Ces transformations nous amènent à nous interroger sur les différentes formes que la famille peut endosser ici et ailleurs. L’autre atelier se concentrera davantage sur des questions de genre et d’égalité des sexes : Comment les identités genrées, qui sont une construction culturelle et sociale, s’expriment au quotidien ou à travers des figures hors du commun ? - Une rencontre avec un.e photojournaliste portraitiste tel quel Yann Levy, Nadia Ferroukhi ou Mathias Swick sera organisée avec les élèves pour les sensibiliser aux techniques photographiques. - Des séances autour de la revue de presse et de la veille d’actualité seront animées au CDI par le professeur documentaliste en accompagnement des ateliers. Ces derniers, pris en charge par l’enseignant, seront un veritable soutien dans l’apport théorique apporté aux élèves et dans l’enrichissement du corpus journalistique. - Des temps d’échanges avec l’intervenant pour permettre à chacun d’exprimer ses « ressentis » sur l’atelier pratique - Rencontre avec un.e des membres du collectif Dapiero spécialisé dans le diaporama sonore. - La chargée de projets organisera un bilan avec la classe en fin de projet

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Les élèves restitueront leur projet devant leurs camarades, leurs parents et l’équipe pédagogique quelques semaines après la dernière séance dans un atelier convivial laissant place au débat d’idées. Ce débat pourra être animé par un groupe d’élèves volontaire. Cet événement sera organisé dans l’auditorium de la médiathèque Annie Ernaux de la Ville.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • La démarche de Citoyenneté Jeunesse (CJ) et du présent projet reposent sur une approche respectueuse des droits culturels, participative et inclusive valorisant les savoirs et expériences de chacun.e. Le processus propose aux élèves, par le biais de la pratique, un espace dans lequel ils pourront exprimer leurs ressentis, idées, interrogations, paroles dans un cadre apaisé. Sans cloisonner les individus dans des rôles prédéfinis par leur genre, milieu social ou lieu de vie, Citoyenneté Jeunesse œuvre à créer, dans le cadre du parcours, un espace dans lequel chacun.e se sera valorisé, écouté, et acteur.ice de la création en cours. Le projet est déposé « pour » une classe, mais son déroulé, le processus se déploie « avec » chacun-e : adultes et jeunes. Chaque parcours est ainsi pensé, en co-construction entre CJ, l’intervenant.e et l'équipe enseignante, pour laisser aux élèves une marge de liberté, d'appropriation et de responsabilisation. En préambule du parcours, le/la chargé-e de projets partagera une réflexion avec les élèves autour de la citoyenneté et de la participation. Tout au long du projet l’intervenant-e veillera à créer un climat d’écoute tant entre les élèves qu’avec les adultes, et à intégrer au processus de création les propositions discutées avec jeunes, les observations émanant de la classe. Ainsi, par la mise en place de discussions et temps d’échanges à chaque étape du projet, les élèves ont la possibilité de collectivement participer à la construction du parcours. Dans ce projet, Eva Tapiero souhaite partir des discussions et des débats qui émergeront lors des séances pour créer le diaporama sonore. « Mon approche est travaillée en suivant les règles de l’éducation populaire. Les élèves sont invité.e.s à participer activement à la construction du projet, et le moins possible dans une manière descendante. » précise-t-elle. Les élèves seront donc les acteur.ice.s premiers des choix des angles, de la réalisation des interviews, des prises de vue…

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • L’association Citoyenneté Jeunesse place les enjeux liés à l’égalité Femmes-Hommes au centre de toute démarche et parcours entrepris. Elle lutte contre les traitements différenciés à toutes les étapes de la construction et déroulé des projets, s’attachant à combattre les stéréotypes et prescriptions sociales de genre. Ainsi, les contenus des parcours, les thématiques de travail ou encore la répartition des rôles entre les élèves ne font pas l’objet d’une détermination genrée. Les chargé.e.s de projets de l’association sont de plus formé.e.s à la prise en compte de cette problématique et aux démarches à mettre en œuvre en cas de situations de violences. Ils.Elles veillent à adopter, dans leurs échanges avec les élèves, un vocabulaire inclusif par la féminisation des noms : « les citoyens et les citoyennes », recherchent à une répartition équitable de la parole… Les artistes/journalistes intervenant.es sont également sensibles à la question de l’égalité Femmes-Hommes, qu’ils.elles traitent dans leur pratique artistique/journalistique ou prennent en considération dans leur démarche de transmission. Chaque parcours proposé par l’association intègre ainsi des temps d’échange et de réflexion autour de l’égalité Femmes-Hommes, qu’elle soit abordée par la thématique même du projet, au travers la rencontre avec des intervenants extérieurs, en filigrane aux différentes étapes du déroulé des ateliers, ou provoqué parfois par les intervenant-e-s. Dans le projet d’Eva Tapiero qui place le feminisme au cœur de la réflexion sur la famille, les questions liées à l’égalité femmes-hommes seront présentes en permanence. L’altérité, les mécanismes de discrimination, la construction du genre, la pression sociale, etc. seront abordées tout au long du projet, de la présentation à la restitution.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • OUI

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • L’association et ses parties prenantes s’engagent dans le champ du développement durable et de protection de l’environnement en pratiquant des eco gestes dans la vie de tous les jours, les déplacements, les protocoles de travail (partage du matériel, réemploi…). Par ailleurs, les bureaux de Citoyenneté jeunesse font l’objet d’un audit énergétique obligatoire afin de mieux maitriser les consommations énergétiques qui ont baissé depuis un an (Décret tertiaire : objectif -30% de consommation d’ici 2023) La préoccupation environnementale, l’éco-citoyenneté sont au cœur des actions, projets de l’association adressés à la jeunesse. C’est une des thématiques les plus travaillées de manière directe (au cœur d’un projet) ou secondaire (dans une séquence ou des questionnements). Enfin, la démarche de projet de l’association s’inscrit dans une approche écologique en travaillant la question de la relation à soi, aux autres, à l’environnement et des interrelations entre individus et environnement.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Le projet sera présenté en début d’année via une lettre/info dans le carnet de correspondance. La présentation aux parents organisée par le collège pourrait prendre plusieurs formes, à réfléchir de concert avec l’équipe projet du collège : - Présentation par l’équipe enseignante et/ou toute l’équipe de projet - Présentation « active » avec intervention en lien avec le sens / forme du parcours. Seront présentés les objectifs du parcours et différents temps du projet : atelier, sorties, temps de réflexion et restitution. Les parents seront également conviés à chaque sortie proposée aux élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • De manière générale, les questions relatives à la parentalité / lien aux familles représentent pour Citoyenneté jeunesse et ses partenaires institutionnelles, associatifs, culturels, un véritable chantier de réflexion sur lequel nous nous devons d’échanger. CJ échangera durant l’année sur les expériences menées du côté des familles pour mettre en application (et partager) les bonnes pratiques sur le terrain. L’association fera de son mieux pour faire connaitre le présent projet aux familles, les inclure le cas échéant pour leur permettre découvrir l’École autrement que dans le cadre d’une remise de bulletin ou d’une convocation. Par cette attention portée aux familles, il s’agit de contribuer : - à permettre aux parents d’envisager les pratiques artistiques et culturelles comme un levier de développement dans le parcours de leur enfant, leur épanouissement et réussite - à consolider le lien famille / École, c’est-à-dire les liens au sein de l’équipe éducative Concrètement, comme indiqué dans les précédents paragraphes, un temps de présentation sera organisé par le collège et les familles conviées à la restitution. Par ailleurs : - les parents seront informés via une lettre/info du projet et de la démarche de l’association. Ils seront invités à suivre des projets de CJ sur les réseaux sociaux ; ceci afin qu’ils puissent voir des projets EAC ou EMI menés par CJ dans leur ou autres collèges du département, des sorties, rencontres et ainsi donner aux parents la possibilité d’ouvrir un dialogue « à la maison » sur l’avancement du projet de leur enfant ; - 2/3 parents pourraient être invités à participer aux sorties (spectacles, expositions) le soir ou sur le temps scolaire ; - lors de la remise des bulletins au fil de l’année, un point projet pourra être fait sur le parcours. Une séance d'initiation avec les parents sera envisagée, par exemple, à la suite de la première ou seconde séance avec les jeunes. Deux heures si possible, qui pourront permettre d'aborder à la fois les grandes lignes de la création de l'information (leurs habitudes média, ligne éditoriale, sujets, angles, objectivité) et de nous plonger un peu dans la famille avec un début de récit de soi, qu'ils pourront ensuite continuer ou non, à leur guise, le temps de production avec les enfants et qui pourra être intégré au projet.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Dans son projet d'établissement, le collège Lucie Aubrac cherche tout d’abord à permettre à chaque élève de maîtriser les savoirs afin d’accéder à l’autonomie, dans cette optique, ce parcours d’éducation aux médias développe l’esprit critique des élèves et leur capacité à prendre place dans la société de l’information dans laquelle ils vivent. La volonté affichée de fédérer les acteurs pour construire des trajectoires de réussite est également inscrite dans ce projet par la familiarisation avec un environnement professionnel nouveau, celui du journalisme, et par un fort attachement à la relation avec les familles, impliquées dans ce projet par des échanges réguliers et des restitutions. Enfin, le projet d’établissement inscrit parmi ses priorités l’ouverture des élèves sur le monde, sur le plan de la citoyenneté, de la responsabilité sociale ou encore de l’art et de la culture, ce parcours y contribue en permettant une rencontre de long terme avec une journaliste autour d’enjeux sociétaux qui interrogent les représentations des élèves, mais aussi en s'appropriant des lieux culturels et citoyens non familiers aux collégiens pierrefittois et villetaneusiens et des formes artistiques diverses.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L'Espace Numérique de Travail du collège permettra la diffusion d'informations régulières sur l’avancée du projet auprès des familles mais aussi des équipes éducatives de l’établissement. Une mise à disposition de la production des élèves sur l'ENT pourra être envisagée et permettre des temps de découverte par l'ensemble des collégiens en autonomie au CDI ou pendant les enseignements, en lien avec les apprentissages de français, d'éducation musicale ou encore d’arts plastiques.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Éducation aux médias et à l'information : Enseignement transversal à l'ensemble des disciplines, l'Éducation aux médias et à l'information est pilotée au sein du collège par le professeur documentaliste. Dans le cadre de ce parcours, de multiples objectifs sont recherchés au profit des élèves : tout d'abord sur le plan de l'exploitation de l'information en identifiant les différents supports médiatiques et les informations qu'ils transmettent, ensuite, en développant un questionnement sur la responsabilité des journalistes et leur importance en démocratie, enfin, en devenant producteurs d'informations et en s'engageant dans une démarche collective de communication prenant en considération les destinataires. Au-delà des ateliers proprement dits, des séances seront programmées en lien avec les enseignantes de français et d’éducation musicale pour réinvestir les notions de production de l’information, familiariser les élèves avec les différents formats médiatiques et questionner la fiabilité des sources. Français : L’une des entrées du programme de français de 5ème s’intitule « Vivre en société, participer à la société ». Elle invite les élèves à questionner leurs relations avec autrui, dans les différentes sphères sociales dans lesquelles ils évoluent (famille, amis, collège…) en s’appropriant des œuvres littéraires qui mettent en jeu les tensions existantes dans ces sphères et en développant l’empathie des collégiens par l’intermédiaire de l’expression orale (par le théâtre notamment) et écrite. La production d’un récit et sa mise en voix mobilisera donc les compétences linguistiques des élèves et les incitera à prendre en compte leur public, dans le droit fil de la dynamique lancée au collège autour de la lecture à voix haute (labellisation « Lire, dire, écrire » en cours).

Application MICACO | Date : 27/04/2024