Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Collège en transition

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Jean-Baptiste Clément
  • Ville : DUGNY
  • Classe : 5ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : F93
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Camille Balaudé

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Après des études artistiques, Caroline Niémant s’est orientée vers des formations liées à l’urbanisme, l’agro-écologie, le développement local, avant de s’investir sur des projets d’assistance à maîtrise d’usage (AMU), de programmation culturelle, agricole et citoyenne, en accompagnant les équipes en place autour de la concertation des habitants et sur des stratégies d’urbanisme transitoire. Elle est aujourd’hui secrétaire générale du collectif « La Preuve Par 7 » dont la démarche expérimentale d’urbanisme, d’architecture et de paysagisme vise à accompagner des porteurs de projets urbains, d’équipements, d’habitat, en cours de développement à travers la France et à différentes échelles territoriales. Ainsi elle accompagne des aménageurs, bailleurs, associations, entreprises ou collectivités dans la maîtrise d’usage, la conception et la mise en œuvre d’activités culturelles au sens large, qu’elles soient agricoles, culinaires, artistiques ou scientifiques et l’ingénierie de lien social, autour des projets. Elle œuvre ainsi au croisement de savoirs, de disciplines et techniques dans la perspective d’engagements tant collectifs qu’individuels pour un bien-vivre ensemble. Ses missions veulent promouvoir le recours à la programmation ouverte, dessiner de nouvelles manières de construire la ville collectivement, promouvoir une réflexion ancrée dans la pratique quotidienne du terrain, et revendiquer un droit à l’expérimentation par les montages et les usages. Sa méthodologie, sa transversalité et sa forte implication pour changer les pratiques seront en parfaite harmonie avec les enjeux du projet, dont l’objectif est bien de fournir des clés de compréhension communes aux collégiens leur permettant de participer de façon éclairée aux débats démocratiques et faciliter l'évolution de comportements.  
Articulation du parcours avec ces projets
  • Après des études artistiques, Caroline Niémant s’est orientée vers des formations liées à l’urbanisme, l’agro-écologie, le développement local, avant de s’investir sur des projets d’assistance à maîtrise d’usage (AMU), de programmation culturelle, agricole et citoyenne, en accompagnant les équipes en place autour de la concertation des habitants et sur des stratégies d’urbanisme transitoire. Elle est aujourd’hui secrétaire générale du collectif « La Preuve Par 7 » dont la démarche expérimentale d’urbanisme, d’architecture et de paysagisme vise à accompagner des porteurs de projets urbains, d’équipements, d’habitat, en cours de développement à travers la France et à différentes échelles territoriales. Ainsi elle accompagne des aménageurs, bailleurs, associations, entreprises ou collectivités dans la maîtrise d’usage, la conception et la mise en œuvre d’activités culturelles au sens large, qu’elles soient agricoles, culinaires, artistiques ou scientifiques et l’ingénierie de lien social, autour des projets. Elle œuvre ainsi au croisement de savoirs, de disciplines et techniques dans la perspective d’engagements tant collectifs qu’individuels pour un bien-vivre ensemble. Ses missions veulent promouvoir le recours à la programmation ouverte, dessiner de nouvelles manières de construire la ville collectivement, promouvoir une réflexion ancrée dans la pratique quotidienne du terrain, et revendiquer un droit à l’expérimentation par les montages et les usages. Sa méthodologie, sa transversalité et sa forte implication pour changer les pratiques seront en parfaite harmonie avec les enjeux du projet, dont l’objectif est bien de fournir des clés de compréhension communes aux collégiens leur permettant de participer de façon éclairée aux débats démocratiques et faciliter l'évolution de comportements.  

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • En 2025, les universités devront proposer aux étudiants un cadre dédié à la transition écologique. Qu’en est-il du collège ? Avec l’aide d’une intervenante, des élèves et enseignants vont réfléchir à faire de chaque adolescent un acteur du changement climatique : que rendre obligatoire, que valoriser en termes d’apprentissages, d’attitudes personnelles et d’initiatives ?

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Un premier temps d’échange permet à l’enseignant et à l’intervenant de se rencontrer avec la chargée de projet de F93 autour des grands axes du projet définis auparavant ensemble : chacun pourra revenir sur ses objectifs pédagogiques, de découverte du domaine du climat, du parcours de l’intervenante et des outils méthodologiques prévus… dans le but d’agréger ces objectifs pour trouver une articulation cohérente et fluide. C’est l’occasion de faire le point sur les connaissances des élèves, les projets menés en parallèle par la classe, de faire coïncider leur programme avec le calendrier du projet et vice versa, d’envisager l’implication des enseignants d’autres disciplines pour les prendre pleinement en compte. À cette réunion, se pose aussi la question des sorties qui seraient pertinentes au regard du profil de la classe, des souhaits des enseignants et du contenu du projet. Grâce aux retours de l’enseignant, l’intervenante pourra jauger le degré de difficultés des exercices prévus, et les adapter ; l’enseignant pourra quant à lui mener un travail complémentaire pour appuyer certaines notions indispensables à la bonne compréhension du projet. Les échanges nombreux et réguliers tout au long de l’année entre les intervenants, l’enseignant et la chargée de projet permettent des réajustements constants. Les temps d’analyse critique en cours de parcours permettront d’adapter, de modifier, de refaire le point si nécessaire, aux vues des retours des élèves.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L’intervenante n’a jamais mené de projets CAC, ni seule ni avec F93, c’est donc une nouvelle collaboration, sur un atelier proposé pour la première fois.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • 1/ Prise de conscience (6h) En découvrant le rapport « enseigner la transition écologique dans le supérieur » remis au ministère, les élèves interrogent la nécessité d’une telle démarche, ses impacts et fonctionnement. Ils se familiarisent avec les termes et enjeux environnementaux globaux. En envisageant la transposition possible au collège d’un enseignement adapté à la crise climatique, le groupe tente de poser un cadre dans lequel s’inscrire : est-ce que ce socle de connaissances doit concerner tous les niveaux ? Pendant les 4 années du collège ? Combien d’heures y consacrer ? Faut-il faire appel à des financements extérieurs, des experts ? Comment valoriser les initiatives personnelles extra-scolaires ? etc 2/ Le déjà-là, ici et autour (8h) Pour penser cette nouvelle configuration de l’enseignement et construire des solutions, le groupe doit élaborer des ressources à partir de l’établissement (ses acteurs et ses enseignements) comme terrain d’expérimentation. Les élèves rencontrent les enseignants de chaque discipline, le personnel administratif, technique, les délégués d’élèves et répertorient les moyens en place, les actions, les cours dédiés, les compétences et réseaux, ou leur absence, qui font écho à la question environnementale. Ce qui se passe en dehors du collège, en famille, en association, entre amis et participe de cette discussion est également pris en compte. Un état des lieux est dressé à partir duquel se mettre au travail. 3/ Notre Rapport, à l’environnement (6h) Les élèves s’emparent des aspects de la transition environnementale qui leur semblent le plus les concerner et tentent de faire des ponts entre les enjeux de biodiversité, énergétiques, alimentaires, solidaires, sociaux qu’elle nécessite, et les disciplines enseignées, les façons d’être et espaces communs au collège. Un deuxième volet consiste à émettre des préconisations pour encourager la mobilisation de chacun, en se basant sur des exemples opérants ; les élèves proposent des solutions viables et concrètes qu’ils argument : donner lieu à une certification, mettre en place une journée des associations écolos au collège, monter une concertation citoyenne avec les parents et voisins, un bureau au collège qui assure une permanence etc…A la fin, un rapport regroupant ces éléments est rédigé.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Enfin, les élèves se rendront à la Cité des Sciences pour une visite de la nouvelle exposition permanente « Urgence climatique », conçue et réalisée en partenariat avec le CNRS et sous le commissariat scientifique de Jean Jouzel, climatologue de référence en France, auteur du rapport remis auprès de la ministre dont ce projet s’est inspiré. « Urgence climatique » a pour objectif de nous inviter à repenser notre façon d'habiter le monde, d’ouvrir les yeux sur les changements provoqués par le réchauffement climatique, mais aussi et surtout, proposer des solutions durables à tous les problèmes auxquels nous serons de plus en plus confrontés. Grâce à une exposé et des manipulations et présentations interactives, les élèves pourront enrichir leurs connaissances sur ce sujet central.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • A la fin de chaque séance un bref temps sera destiné à une analyse critique de la réalisation du projet en cours, invitant les élèves à s’interroger et à s’approprier les nouveaux concepts abordés, l’orientation du projet et les objectifs de la prochaine séance, favorisant la parole individuelle et la réflexion collective. Ce temps permettra à l’intervenante de préparer au mieux la suite en tenant compte des zones de flou, des intérêts des élèves, de leurs points forts à solliciter et des points faibles à travailler pour qu’ils s’investissent de la manière la plus efficace et gratifiante. Les sorties seront préparées en amont par l’enseignant, l’intervenante et la chargée de projets de F93, afin que les élèves puissent participer de manière active à chacune de celles-ci et qu’elles s’insèrent à la logique du projet. Enfin, la préparation de la restitution et l’organisation de cette ultime phase du projet fera l’objet d’une discussion avant d’entamer le travail d’écriture ; la venue en classe de l’intervenant supplémentaire sera l’occasion de prendre du recul, d’envisager la globalité du projet et la cible du manifeste, en s’appuyant sur l’expérience de l’intervenant et le bilan qu’il a pu tirer de son implication dans le rapport.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • En fin de parcours, les classes engagées dans cette démarche sont invitées à se rendre en Seine-et-Marne au Campus de la Transition, lieu académique qui rassemble des experts qui ont contribué au rapport « Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur » déposé auprès de la ministre de l’enseignement, la recherche et l’innovation. Chaque classe aura un temps de parole pour présenter son rapport et pourra débattre des propositions avec l’équipe sur place. Suite à cet échange, les élèves pourront ajuster, compléter leur texte avant de le soumettre par courrier à la ministre et à la direction de leur établissement, comme première pierre d’un projet en devenir.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Le parcours « Collège en transition » s’est construit sur un mode des plus dynamiques d’interaction entre l’intervenante et la classe afin de faire contribuer les élèves de manière active aux différentes phases d’analyse et de production de données. Ils seront invités à participer à toutes les étapes du projet, en interrogeant et reformulant en permanence les éléments recueillis sur les initiatives écologiques, politiques ou sociales, sur l’engagement citoyen, sur le bâti et les programmes scolaires, par le prisme de la transition écologique. Être à l’origine de ce programme final et en être les porte-paroles renforcera l’importance de leur rôle au sein de l’établissement, d’autant que ce projet appellera à la participation de tous par une enquête à l’échelle du corps enseignant, des autres élèves et du personnel administratif, tous sollicités pour donner leur avis et leurs envies quant à un enseignement « écologique » obligatoire. La classe sera au cœur des débats de cette grande concertation, et aura la responsabilité d’analyser, d’opérer des choix, d’émettre des priorités pour rédiger, en fin de projet, un manifeste à soumettre avec des préconisations et recommandations. De ce fait, leurs vécus, leurs savoirs empiriques et leur rapport à l’écologie seront des données prises en compte pour comprendre les besoins des collégiens sur le sujet, les connaissances et manquements, les accointances et œuvrer à y remédier. Ils pourront être forts de propositions et éprouver leur engagement citoyen de manière gratifiante et pertinente en réfléchissant à des solutions indispensables pour les nouvelles générations dont ils font partie. Enfin, mener un tel projet engagé pour la planète sera d’une grande aide pour fédérer le groupe et stimuler l’inclusion de chacun dans la prise de parole. Enfin, en imaginant intervenir sur les programmes de chaque discipline, ce parcours permet d’embrasser dans une approche transversale des questions d’orientation scolaire et professionnelle, en permettant aux élèves de se projeter vers la suite de leurs études, puisqu’il sera aussi question de choix des entreprises et des métiers qui tiennent compte des enjeux écologiques.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Avec l’atelier « Collège en transition » , la classe pourra interroger les engagements et propositions de chacun, dans et hors du collège, élèves comme adultes, à travers le critère du genre. Les filles et les garçons éprouvent-ils le même ressenti face à l’urgence écologique ? Sont-ils également prêts à s’investir ? Y-a-t- il des attitudes/ habitudes propres à chacun qu’il vaudra faire évoluer ? Après avoir tiré des conclusions à l’échelle du collège, les élèves essayeront de proposer des solutions qui tiennent compte de ces résultats et tentent de les intégrer, voire même de diminuer les écarts. Le sujet de l’écologie est quant à lui intrinsèquement lié à des enjeux sociétaux et d’égalité des genres qui seront soulevées et discutées à propos du socle de connaissances défini pour les collégiens : comment les catastrophes climatiques menacent les modes de vie, les moyens de subsistance, la santé, la sûreté et la sécurité des femmes et des filles dans le monde entier ? L’intervenante pourra éclairer cette question avec l’appui de données et d’études qui révèlent clairement cette corrélation.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • F93 a mis en place depuis plusieurs années un certain nombre de mesures spécifiques liées à la transition écologique. L’équipe est invitée à réguler sa consommation en énergie en limitant le chauffage des bureaux à 19°C (et en limitant l’usage de la climatisation aux situations exceptionnelles de grandes chaleurs l’été). Les lumières et les ordinateurs sont par ailleurs systématiquement éteints quand ils ne sont pas utilisés. Le tri des déchets a par ailleurs été mis en place. Une sensibilisation aux bonnes pratiques numériques a également été menée afin de ne pas stocker ou envoyer des documents trop lourds. Les déplacements de l’équipe se font la grande majorité du temps en transports en commun, sauf quand ce n’est pas possible pour des raisons logistiques et/ou de planning. Dans le cadre des projets que nous menons, notamment lors des restitutions, nous privilégions le réemploi de matériaux que nous avons déjà utilisés et qui sont en réserve ou que nous trouvons dans les stocks des établissements. Dans la mesure du possible, les sorties proposées aux classes s’effectuent en transports en commun, et l’utilisation de l’ENT et des supports numériques est privilégiée à l’impression de documents papiers quand cela n’est pas un frein pour l’apprentissage des élèves. Enfin, nous intégrons dans notre programmation des projets consacrés à la transition écologique, que ce soit leur thème principal (deux cette année) ou l’une de leurs thématiques secondaires. Dans le cadre de ce projet, la question climatique est centrale et fait l’objet d’une réflexion approfondie avec les élèves.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Avant le démarrage du projet en classe, la chargée de projet transmet à l’enseignant un résumé présentant le parcours avec les objectifs, les sorties prévues et le type de restitution envisagée. Cette fiche pourra être diffusée sur l’ENT à toutes les familles, et à l’ensemble du corps enseignant et administratif du collège, pour une meilleure compréhension des enjeux portés par ce projet. L’intervenante et la chargée de projet proposeront ensuite un temps de rencontre au collège pour les parents qui souhaiteraient plus de précisions ; c’est également l’occasion pour l’intervenante d’introduire son parcours, ses modes d’interventions et ses motivations, et pour la chargée de projet de présenter les enjeux de F93 et engagements envers les collégiens ainsi que la manière dont les projets sont conçus. Les parents seront bien entendu mobilisés lors de la restitution finale qui mettra en valeur le travail accompli par les élèves.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Sur ce projet, les parents des élèves pourront être sollicités dans la démarche, au moment où la classe va s’intéresser aux manières de gratifier les engagements et actions écologiques menées en dehors du collège. Tout en réfléchissant à comment leurs enfants peuvent être mieux formés à la question environnementale au collège, les familles peuvent être invitées à témoigner en répondant à quelques questions écrites en classe pour définir leurs habitudes en matière de déplacements, consommations, sensibilisation en lien avec la question centrale de l’environnement. L’ensemble sera recueilli par la classe et viendra alimenter l’enquête propre à ce terrain. Ces données s’ajouteront à celles récoltées par les élèves et ouvriront à d’autres interprétations en fonction de critères propres à cet échantillon de la population. Peut-être que les élèves devront alors se poser la question d’un format d’enseignement sur l’écologie qui puisse impliquer les parents volontaires. En fin de parcours, les parents découvrent le programme présenté par la classe en guise de restitution ; sensibilisés au sujet, ils peuvent à présent découvrir toute l’étendue du travail mené en classe, la manière dont leur parole a été prise en compte et voir leur avis sur le sujet possiblement modifié par leur implication. L’occasion pour eux de se rendre compte que la question environnementale contient aussi des enjeux d’égalité sociale, de genre, économiques cruciaux qui nous concernent tous.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le parcours « Collège en transition » répondra à plusieurs axes du projet d’établissement du collège Jean-Baptiste Clément de Dugny. Il rentrera particulièrement en résonance avec les entrées suivantes : « Découvrir des pratiques et des lieux culturels ». Les élèves seront amenés à découvrir des acteurs de la transition écologique, (des agences d’architectes, d’urbanisme, des collectifs, ou associations citoyennes), ainsi que les métiers des intervenants, leurs méthodes de travail, et enfin les institutions grâce aux sorties qui mettront en perspective les ateliers. « Ouverture vers le monde professionnel », le projet offrira aux élèves la possibilité de s’intéresser aux nouveaux métiers de la transition écologique (secteurs de l'énergie renouvelable, de l'agro-écologie, de la rénovation énergétique ou du numérique responsable) et de discerner si l’entreprise auprès de laquelle ils s’engageront professionnellement parlant sera sensible aux enjeux écologiques. « Développement personnel de l’élève » et « être capable d’exprimer ses émotions et ses points de vue » : avec un projet très axé sur la réflexion et la mise en œuvre de nouvelles pratiques, les élèves seront sollicités dans leur créativité, leur coordination fine, et pourront exprimer les besoins et manques en matière d’écologie, tout en manipulant des données et études existantes. Bien sûr en s’intéressant au programme de chaque discipline et en cherchant à l’adapté à un enseignement écologique pour tous, les élèves deviendront acteurs des bouleversements envisagés pour le collège et ce pour les générations à venir. La démarche de projet aide la classe à former une cohésion et favorise la réussite scolaire de l’élève.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’utilisation de l’ENT se fera bien sûr en tant qu’outil pratique d’organisation du travail : agenda pour communiquer le déroulé des séances en classe, informer sur les sorties prévues, messagerie pour que l’intervenant reste en contact avec les élèves entre les séances, et pour communiquer sur le projet et la restitution aux parents d'élèves. Au-delà de ces usages classiques, l’ENT sera essentiel pour réunir l’ensemble des documents et textes amenés par l’intervenante pour nourrir la réflexion en cours avec d’autres exemples venant de concertations citoyennes, d’architectes et urbanistes, d’établissements scolaires engagés, d’association étudiantes… Il accueillera également le rapport « Enseigner la transition écologique dans le supérieur » envoyé au ministère par le groupe de travail présidé par Jean Jouzel et Luc Abbadie, et le collectif d’étudiants « Pour un réveil écologique ». Ce texte étant le point de départ du projet, les élèves pourront y puiser des ressources essentielles au projet, auxquelles s’agrégeront de nombreuses autres, amenées par l’intervenante. L’ensemble des enseignants, du personnel administratif, et des élèves sollicité dans le premier état des lieux pourra continuer de suivre cette enquête pour avoir une meilleure vision des actions menées à l’échelle individuelle ou collective au collège, et découvrir par ce biais des initiatives intéressantes à portée de main.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Le projet « Collège en transition » fait référence au cycle 3 des enseignements de GEOGRAPHIE. Le projet fait en effet appel à plusieurs thèmes qui seront au programme : - Habiter une métropole : les métropoles et leurs habitants, la ville de demain - Habiter un espace de faible densité : habiter un espace à forte(s) contrainte(s) naturelle(s) ou/et de grande biodiversité et habiter un espace de faible densité à vocation agricole - Le monde habité : la répartition de la population mondiale et ses dynamiques, la variété des formes d’occupation spatiale dans le monde. Le projet « Collège en transition » fait également écho à de nombreux thèmes évoqués dans le programme de géographie du cycle 4 : - La question démographique et l’inégal développement - Des ressources limitées, à gérer et à renouveler (énergie, eau, alimentation) - L’environnement local au planétaire (le changement climatique et ses principaux effets géographiques régionaux, prévenir et s’adapter aux risques). Enfin, par l’aspect « biodiversité », le projet fait écho avec le programme de « SCIENCES ET TECHNOLOGIE » du cycle 3 et la thématique « La planète Terre. Les êtres vivants dans leur environnement » notamment à travers l’axe 2 « identifier les enjeux liés à l’environnement » , Identifier la nature des interactions entre les êtres vivants et leur importance dans le peuplement des milieux ; Identifier quelques impacts humains dans un environnement : aménagement de l’espace par les humains et contraintes naturelles ; Relier les besoins de l’être humain, l’exploitation des ressources naturelles et les impacts à prévoir et gérer : Exploitation raisonnée et utilisation des ressources: focus sur le bois.) Plus largement, la classe développera les compétences suivantes : • Proposer une démarche pour résoudre un problème ou répondre à une question de nature scientifique ou technologique : formuler une question ou une problématique scientifique ou technologique simple ; interpréter un résultat, en tirer une conclusion (domaine du socle 4) • Adopter un comportement éthique et responsable : relier les connaissances acquises en sciences et technologie à des questions d’environnement (domaine du socle 3 ;5)

Application MICACO | Date : 28/04/2024