Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 28/04/2024

Banlieue-Sous-Clichés

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Pierre Semard
  • Ville : BOBIGNY
  • Classe : 4ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Métropop
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Tanaquil Dirand

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Tanaquil Dirand est photographe professionnelle diplômée de l’École Condé de Lyon, ainsi que d’un Master en photographie et art contemporain à l’Université Paris 8. Elle a contribué à de nombreux projets collectifs, tels que INCLASSABLE au sein du collectif DIPAH 8. Réunissant plus d’une cinquantaine d’artistes, cette démarche donne à voir la jeune création photographique contemporaine et cherche à la faire dialoguer en image. Elle a fait l’objet d’un ouvrage diffusé au sein de la libraire du Centre Pompidou. Son travail questionne les mythes et les représentations individuelles ou collectives. Engagée dans des démarches d’éducation populaire, elle conçoit son art photographique comme un vecteur d’expression, et de réappropriation des récits des territoires périphériques et de leurs habitants. Elle travaille cette année autour de la mémoire des cités d’habitat social, et fait de leur documentation des objets de pratique photographique tout autant que de réflexion collective avec leurs habitants. Elle a pu expérimenter ce type de démarche sur le quartier de l’Abreuvoir en 2022 à Bobigny, et réitérera l’expérience cette année sur la Cité de La Muette, à Drancy. Elle aura également l’occasion d’explorer la mise en dialogue des différentes temporalités de l’évolution urbaine du quartier des Quatre Chemins à Pantin, à l’occasion du projet Regard Sur Mon Quartier, porté avec la Maison de Quartier. Celui-ci vise à impliquer par la production, le détournement et la recherche d’images, les jeunes habitants du quartier dans la formalisation d’un récit passé, présent mais aussi futur autour de l’évocation et la transformation de leur territoire.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Tanaquil Dirand a fait de la transformation urbaine et de la place des récits et des visions habitantes un axe de son travail photographique tout autant que d'éducation à l'image. L'objet sensible que représente le quartier, la ville, le lieu de vie, ouvre des portes à des évocations ainsi qu'à des réflexions plus larges, plus politiques, mais aussi plus intimes. C'est à travers cette volonté de penser le quartier comme fait social total que nous souhaitons aborder la pratique photographique en liant des objets aux apparences simples et familières (le quartier comme objet d'étude, mais aussi la photographie comme pratique) pour creuser avec plus d'aisance dans des complexités telles que la transformation urbaine ou encore les discriminations territoriales. Après cinq années de vie, mais aussi de travaux sur le département de la Seine Saint-Denis, Tanaquil Dirand a eu l’occasion de sillonner ses villes et ses quartiers. Son attachement à l’histoire, mais aussi la valorisation des quartiers d’habitat social et leurs mémoires lui a permis de développer une réelle sensibilité esthétique, mais aussi sociale aux problématiques qui traversent ce territoire. Elle a enfin, après plus d’une année de collaboration avec l’association Métropop, développé une réelle sensibilité pour l’éducation populaire comme vecteur d’apprentissage, de transmission, mais aussi d’empowerment. Par des expériences plurielles et multiples de transmission de la pratique et la création photographique, Tanaquil Dirand a développé un réel savoir-faire quant à la manière de faire de l’outil photographique un vecteur d’émancipation par la création artistique.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Ce projet vise à déconstruire, renverser et renouveler les représentations associées à la banlieue. Il entend accompagner la découverte de l’histoire des quartiers populaires franciliens, l’évolution de leur image et réputation. A travers ce projet nous cherchons à travailler la notion de stéréotypes et initier une réflexion sur leurs impacts, grâce à la création photographique.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • En amont même du dépôt du présent dossier, les équipes pédagogiques impliquées ont été amenés à co-construire le projet. Afin d’intégrer au mieux le projet aux enjeux de l’établissement, en plus des professeurs, c’est aussi le CPE qui a pris part aux discussions. Un temps de coordination à la rentrée est prévu avec ces mêmes parties prenantes afin d’intégrer au mieux le calendrier projet dans la vie de l’établissement. Ce temps-là nous permettra de constituer une équipe plus large de professeurs auprès de la classe qui participera au projet. Les temps de sorties, encadrés par les professeurs seront identifiés conjointement. L’objectif étant de faire découvrir l’image sous des formes variés, nous proposerons une bibliothèque de création visuelles, photographiques et audio-visuelles, autour de la thématique du projet, à savoir les quartiers populaires, qui puissent permettre d’élargir le débat en classe.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • NON, cependant, l'inervenante a déjà mené de nombreux parcours et ateliers d'éducation à l'images faisant appel à la pratique photographique comme objet d'expression

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Objectifs - Initier à la pratique photographique / Initier à la technique du cyanotype /Détourner avec humour les stéréotypes autour de la banlieue/ Se réapproprier par la création d’image sensible et poétique l’imaginaire associé à son territoire Séquence 1 – Souriez, vous êtes clichés ! > A travers la technique du photo-montage, les élèves mettent en scène les clichés qu’ils souhaitent voir disparaître, et ainsi les détournent de manière grotesque et humoristique. Atelier 1 – 4h > Initiation à la prise de vue photographique, familiarisation avec le vocabulaire technique des angles et valeur de plan. Atelier 2 – 4h > En petit groupe, les élèves sont amenés à réfléchir aux idées reçues qu’ils souhaitent déconstruire. A l’aide de storyboard, ils imaginent puis réalisent des scènes à photographier. Atelier 3 – 2h> Grâce aux impressions des photos réalisées, les élèves seront amenés à en réaliser des montages par jeux de découpe et superposition. Séquence 2 – La Vie en bleu > Le cyanotype est une technique d’impression en négatif, très facile à mettre en œuvre. Il s’agit d’un mélange qui réagit à la lumière UV. Une fois un support enduit du mélange, on positionne pochoir, calque, découpage, voire même impression photo sur papier transparent, avant d’insoler la composition, qui se tintera alors d’une couleur bleu caractéristique. Nous proposons d’utiliser cette technique pour réaliser des cartes postales fantaisistes de la ville. Atelier 1 –3h > Ce premier atelier permettra de s’initier à la technique à travers des outils de pochoirs et superposition de formes imprimées. Atelier 2 – 4h > Ce second atelier aura vocation à effectuer une recherche iconographique, et de faire des photographie en sorties dans la ville de lieux emblématiques, ou revêtant une importance particulière et symbolique pour les élèves. Atelier 3 - 3h > Avec le matériau collecté lors de la séance précédente, les élèves confectionneront des modèles de cartes postales qui feront l’objet d’une exposition.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • L’objectif des sorties sera de donner à voir une pluralité de manière de représenter la banlieue par l’image. Une sortie cinéma en lien avec le dispositif Ecran Nomade sera envisagée, autour d’un film issu d’une liste conçu par Métropop : - Swagger – Olivier Babinet - Gagarine – Fanny Liatard et Jérémie Trouilh - De Bas étage – Yacine Qnia - Grand Paris – Martin Jauvat - … Exposition Regard du Grand Paris – Les Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois Cette exposition photographique est renouvelée annuellement sur la base d’un concours thématique. Si Lauréat propose un projet et leur réalisation fait l’objet d’un exposition à l’année sur place. Ces travaux, à l’échelle du Grand Paris, permet d’explore la pluralité des espaces qui composent la « banlieue » parisienne et d’en montrer une représentation exhaustive. Ce sera l’occasion de découvrir une variété d’œuvres photographique pour les élèves. Nous cherchons également à proposer des sorties en lien avec l’histoire du territoire. La gare de Bobigny, classée monument historique depuis 2005, va prochainement rouvrir pour des visites publiques. Nous comptons proposer une sortie sur site aux élèves dans ce cadre.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Précisez les rôles de chacun (professeurs/intervenant/structures/autres intervenants), l’articulation avec les temps d’atelier et les sorties, les objectifs (préparation aux sorties, prise de recul par rapport à la pratique, etc…) En amont de la pratique artistique, nous souhaitons proposer une série d’atelier visant à définir, mettre en débat, explorer les notions thématiques transversales du porjet. Objectif : - Interroger l’origine, l’évolution et la nature de représentations associées aux banlieues - Définir la notion de stéréotype - Découvrir l’histoire des banlieues et celle de la ville d’intervention Co-animé avec les intervenants de Métropop, l’intervenante artistique et les équipes pédagogiques de l’établissement, ces ateliers se dérouleront comme suit : Atelier 1 – La banlieue en image A travers des jeux d’expression spontanée, des temps d’analyse d’images (films, reportages, images d’archives…) et de débat mouvant, les élèves sont amenés à prendre du recul sur ce qui transparait des représentations de la banlieue (dans les médias, les films, les productions culturelles). A travers cela, ils comprennent le processus d’intériorisation des stéréotypes pour mieux les déconstruire. Durée : 1 séance de 2h Cet atelier portant en grande partie sur l’analyse d’images audio-visuelle précédera la sortie cinéma. Atelier 2 – La banlieue : toute une histoire A travers la reconstitution de frises chronologiques, composée d’images d'archive légendées, les élèves prennent du recul sur les évolutions historiques qui ont façonné l’image et les représentations actuelles des banlieues. Ils seront également amenés à s’intéresser sous le même format à l’histoire plus précise de leur ville Durée : 2 Séances de 2heures Ces ateliers portant sur la partie historique seront suivi de la visite de la gare de Bobigny, lieu de mémoire de la ville. Atelier 3 – Brève de quartier Afin de mettre en contexte les débats autour de la représentation des villes de banlieue, les élèves seront amenés à réaliser une revue de presse autour de leur ville. 1 Séance de 2h Ces ateliers auront lieu en amont des ateliers de pratique artistique, et se clotureront sur la visite de l’exposition photo aux ateliers Médicis, qui permettra de faire le lien entre représentation de la banlieue et pratique photographique.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • La clôture du projet se fera à travers l’exposition des œuvres réalisées par les élèves (photo montage + cyanotype). Celle-ci sera réalisée au sein de l’établissement dans un premier temps, mais nous avons également sollicité la Mairie pour que ce projet, qui valorise et interroge le point de vue de la jeunesse balbynienne sur leur territoire, puisse faire l’objet d’une exposition plus large hors les murs et ouverte à tous et toutes. Les services vie locale et citoyenneté ont ainsi accepté d’accompagner la restitution du projet et sa valorisation. Les élèves seront donc accompagnés sur une séance de 2h à être partie prenante de la présentation de leur travail. Ils seront à la manœuvre pour rédiger des cartels de présentation de leurs œuvres, afin de vivre l’expérience d’une préparation d’exposition de manière immersive.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les élèves seront amenés à construire des œuvres de bout en bout. L’intervenante prodiguera un accompagnement technique dans un premier temps pour encadrer la réalisation. Puis, elle proposera un accompagnement au développement d’un propos artistique. Cette intervention s’envisage bien comme un accompagnement : c’est-à-dire qu’il s’agit de poser un cadre sécurisant et épanouissant qui amène l’élève à développer sa force de proposition artistique. Les ateliers de réflexion préalable tendent également à développer la réflexion des élèves sur les thématiques du projet, afin que les résultats des échanges menés en atelier puissent nourrir une réflexion artistique ultérieure. La dimension inclusive est travaillée par le biais des techniques d’éducation populaire que nous mettons en œuvre et auxquelles nous nous referons dans la conception de nos déroulés d’intervention. En effet, dans nos pratiques nous sommes vigilants à créer un cadre qui permette à chacun d’avoir accès à la parole, ou a minima à l’expression de ses émotions, ses réflexions, que ce soit par la parole ou par toute autre forme d’expression qui sied le plus aux participants de nos ateliers

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • La thématique de l'égalité Homme/Femme s'intégrera au travers de la méthodologie développé. En effet, une vigilance particulière sera menée pendant les temps de débat ainsi que pratique pour garantir un égal accès à la parole et à la découverte des techniques audio-visuelles aux fille et aux garçons. Nous veillerons également à amener les élèves à représenter des figures tant féminines que masculines dans les œuvres qui seront réalisées.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Notre structure cherche à respecter des standards environnementaux dans le choix de ses fournisseurs. Nous travaillons principalement avec des imprimeurs proposant des offres de support issu du recyclage. Nous privilégions l'achat de matériaux issu du réemploi et de l’économie circulaire dès que cela est possible.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Nous souhaitons pouvoir proposer aux parents d'être présents sur le temps de restitution dans et hors les murs. Nous tenons particulièrement à proposer un temps hors les murs, et une modalité d'exposition plus pérenne afin d'en faciliter l'accès aux familles
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Nous aimerions également que les familles puissent être impliquées dans les travaux de recherche iconographique en leur proposant de mettre leurs archives à disposition de leurs enfants afin d’alimenter le fond iconographique qui servira à la création des cartes postales. Lors des temps de restitution, les familles pourront être amenés à participer à des ateliers d'écriture de cartes postales

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le collège d’intervention ne possède pas encore de projet d’établissement. Toutefois un effort a été fourni pour relier le parcours proposé avec le projet de l’académie de référence. Le parcours rejoint tout d’abord les objectifs transversaux du projet académique. En développant l’esprit critique et travaillant à la déconstruction et la mise en lumière de barrières symboliques qui sous-tendent généralement le rapport centre-périphérie, nous entendons faire des objectifs de mobilité et d’autonomie des piliers de notre intervention. AXE 1 – Priorité 1 – objectif N°3 > aiguiser la curiosité et développer l’esprit critique  nous souhaitons amener les élèves à s’intéresser à leur territoire et à s’intéresser à son histoire à travers des méthodes d’intervention basées sur la participation active et le jeu. Priorité 2 – objectif n°2 : réduire les inégalités fille garçon : nous mènerons un travail important autour de la notion de stéréotype avec pour objectif d’accompagner l’introspection de nos propres stéréotypes intériorisée. L’application aux enjeux d’inégalités de genre est donc relativement évidente Axe 2 – Priorité 2 – objectif n°3 – s’appuyer sur la complémentarité avec les associations : Métropop est une association jeunesse et d’éducation populaire qui développe des dispositifs et actions d’insertion jeunesse et d’éducation à la citoyenneté. Cette collaboration avec le collège Pierre Sémard s’inscrit dans notre volonté de développer nos liens avec l’éducation nationale. Axe 3 – priorité 1 – objectif n° 1 « assurer le respect de la dignité de chacun » : Axe 3 – priorité 2 – objectif 1 : s’ouvrir au monde par les arts et le sport : ce parcours propose un grand volume d’heure dédié à la pratique artistique sous des formes variées, et originales. Il permet en outre de mettre la pratique artistique en parallèle avec une réflexion sur l’échelle métropolitaine et le rapport centre périphérie visant à ouvrir les élèves à de nouveaux territoires
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L’ENT sera utilisé afin de communiquer sur les diverses phases du projet : 1. Les réalisations : suite aux ateliers de pratique artistique, l’ENT pourra servir d’espace de diffusion des œuvres produites par les élèves. 2. Le suivi du projet : le parcours est jalonné de moment dédié à l’échange, la réflexion et au débat. Ces temps-là seront également l’objet de réalisation qui permettra de synthétiser le contenu des réflexions produites (par exemple : une frise chronologique de l’histoire de Bobigny, des cartes mentales du rapport paris/banlieue). L’ENT pourra être le support pour communiquer sur l’avancée de ses productions. 3. Le suivi des sorties : plusieurs temps de sorties sont à prévoir – sortie cinéma, visite historique, exposition photo – des comptes rendus pourront être publiés sur l’ENT afin que les parents, mais aussi les autres membres de l’équipe pédagogique puissent être inspirés par ses moments de découverte.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • NON
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • HISTOIRE GEOGRAPHIE : 1er thème (géographie) « l’urbanisation du monde » : chapitre 1 « espaces et paysages de l’urbanisation : géographie des centres et des périphéries ». A ce titre, il est prévu en cours de travailler sur la région parisienne, ses centres et donc ses périphéries dans le cadre de ce projet. Compétence travaillée : Se repérer dans l’espace : Bobigny à différentes échelles, du quartier à l’aire urbaine parisienne / Raisonner, justifier / Développer son esprit critique, argumenter (dans le cadre des débats menés) / Coopérer et mutualiser lors des ateliers et pour l’élaboration du rendu final. Ainsi, le projet tend à développer la « formation citoyenne » des élèves et de poursuivre l’apprentissage « des langages pour penser et communiquer », pour reprendre les mots du socle commun de connaissances du cycle 4. FRANÇAIS : Thème "La ville, lieu de tous les possibles?" Enjeux littéraires et de formation personnelle : - montrer comment la ville inspire les écrivains et les artistes qui la représentent dans sa diversité, sa complexité et ses contradictions. - s'interroger sur les ambivalences des représentations du milieu urbain : lieu d'évasion, de liberté, de rencontres, de découvertes, mais aussi lieu de « perdition », de solitude, de désillusion, de peurs ou d'utopies. - réfléchir aux conséquences à venir du développement des mégalopoles. En classe, l’objectif est de travailler plus spécifiquement sur les représentations contrastées du milieu urbain ainsi que sur la rédaction de poèmes construisant la ville comme objet poétique. ART PLASTIQUE : Le projet "Banlieue sous clichés" sera l'occasion pour les élèves de se questionner sur leur environnement proche. Travailler à l'échelle du quartier, permettra de découvrir plusieurs types d'images : le plan, les cartes, les cartes postales, les sites tels que google earth, ... avec leurs différents codes de représentation. Les compétences artistiques du programme de 4ème travaillées à travers ce projet (la création de cartes postales et du court métrage) sont : - Mettre en œuvre un projet - Exploiter des informations et de la documentation notamment iconique pour servir un projet de création EDUCATION MORALE ET CIVIQUE Le projet permettra d’aborder des enjeux similaires à ceux étudiés dans le cadre des programmes d’Education aux médias et à l’Information.

Application MICACO | Date : 28/04/2024