Le Relais de la flamme - Deuxième partie

Coordonnées du collège Collège affecté : Collège Victor Hugo Ville : NOISY-LE-GRAND Classe : 4ème

Coordonnées de la structure Nom de la structure : Association Hip & Hop

Coordonnées de la personne ressource Identité : Madame Clotilde Maurin

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours

• Grâce à sa formation à l’École Supérieure de Comédiens par l’Alternance à Asnières-sur-Seine (92), Martin Lenzoni rencontre la compagnie Rêve général ! pour laquelle il joue dans deux spectacles : Roulez jeunesse ! et Les Préjugés. Avec la compagnie de l’Athanor, il se forme au clown et joue dans Grand’peur et Misère du IIIe Reich. Il explore le burlesque avec des stages menés par Jos Houben et Jean-Claude Cotillard. Le mouvement est central dans son approche de la scène : après un stage autour de la danse et de la marionnette avec la compagnie Philippe Genty, Martin crée Hip & Hop, un duo muet et burlesque avec Clotilde Maurin. Il revient ensuite à la marionnette en jouant dans Kids de la compagnie L’arc électrique. Il joue aussi dans des comédies en théâtre de rue : Téléfriction de la compagnie Circonflexe et Violet et Or de la compagnie du Hasard. Il met en scène Borderline, un duo de clown dans l’espace public pour la compagnie de l’Athanor. Aujourd’hui il est implanté en Touraine où il a créé un seul-en-scène avec la compagnie Hic Sunt Leones : Meuh !, une adaptation d’un roman de François Morel. Actuellement, il joue aussi dans Lalilo, un conte musical de la compagnie Quart de Soupir et s’apprête à retravailler avec la compagnie du Hasard pour une réécriture contemporaine d’Antigone. Parallèlement à ces travaux, Martin a toujours gardé un lien avec la pédagogie en donnant régulièrement des ateliers à des publics très variés. Par le théâtre et le mouvement, il aime transmettre des outils artistiques permettant de gagner en confiance et en liberté.

Articulation du parcours avec ces projets

• Nous réaliserons avec les élèves un film collectif et dansé mettant en scène le relais de la flamme olympique. Ce film fait partie d'un projet inter-établissement engageant trois classes de collégien·ne·s dans la réalisation d'un film cadavre exquis sur le relais de la flamme du 93 à Paris. La première partie du film sera réalisé avec le collège Anatole France de Pavillons-sous-bois au bord du canal de Ourcq. la deuxième partie se fera aux Abraxas de Noisy-le-Grand avec le CAC que nous présentons ici. Et enfin, un dernière classe du collège George Méliès à Paris 19e, bouclera le relais avec l'embrasement du chaudron au CENTQUATRE-Paris, partenaire du projet. Pour ce parcours, Martin Lenzoni inventera avec les élèves un langage chorégraphique nourrit de ses différentes inspirations. La manipulation d’objets et de matériaux aura une place centrale dans ce parcours: la flamme sera le personnage principal de notre histoire mais elle devra être symbolisée par des objets autres qu’un simple flambeau. Les élèves pourront découvrir comment donner de la vie et du sens à des objets du quotidien, comment détourner artistiquement des choses apparemment banales. Nous nous appuierons sur la force et la bienveillance du collectif pour raconter une histoire commune. Tels les sportifs représentant toute une nation, les élèves seront au service d’un film représentant les aspirations de leur génération. Nous tournerons le film dans des décors qui leur sont proches : les Abraxas ou les arènes Picasso, des lieux et des architectures emblématiques de la Seine-Saint-Denis. Nous chercherons à les mettre en valeur et à relever tout leur potentiel esthétique pour notre film. L’usage de l’outil vidéo sera enfin central dans le développement du projet. Les élèves seront invités à exploiter les possibilités offertes par cet outil, comme les raccords ou le hors champ, et surtout à penser le passage de la flamme à l’autre classe : quelle sera la transition, le raccord d’image le plus pertinent ?

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)

• Nous créerons un film chorégraphié épique et burlesque représentant une étape de parcours d’une flamme olympique réinventée. Il sera ensuite rattaché à deux autres parcours CAC conduisant à la création d’un film collectif : la flamme parcourra deux lieux emblématiques de la Seine-Saint-Denis pour aboutir à l’embrasement du chaudron au Centquatre Paris.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)

• Des réunions d’enseignement seront organisées avec les enseignants impliqués (EPS et LV2 ESPAGNOL à la fin de l’année scolaire en cours). Le professeur de FRANÇAIS constituera le professeur référent du projet. Une réunion de présentation des intervenants sera organisée à la rentrée afin que ces derniers soient présentés à l’ensemble des personnels impliqués.

L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.

• Martin Lenzoni a déjà eu l’occasion de mener des parcours CAC avec Cinémas 93 et le collectif Hip & Hop. Il a réalisé Débordements en 2019 avec une classe de 3ème du collège Anatole France de Drancy. En s'inspirant du cinéma burlesque mais également des artistes surréalistes, le comédien Martin Lenzoni a réalisé avec les élèves quatre plans séquences muets qui déforment, détournent, réinventent l'espace du collège grâce à un travail poussé sur le corps et la gestuelle. Il a participé à d’autres parcours CAC menés par Angèle Gohaud pour intervenir sur la précision du geste et du mouvement, notamment en 2021 au collège Victor Hugo de Noisy-le-Grand.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué

• Ce parcours sera condensé sur 2 semaines de travail. Séance 1 (3h): Réfléxions autour de la représentation de la flamme, collecte d’idées sur le parcours de la flamme. Exercices ludiques de présentation mettant en jeu le corps et exercices autour du travail de chœur. Création de “parcours d’obstacles imaginaires” pour s’amuser autour d’une progression difficile. Séance 2 (3h): Première élaboration du parcours de la flamme. Le feu, symbole d’une fragile fraternité, devra être entretenu malgré les embûches rencontrées lors de sa traversée. Nous créerons un langage chorégraphique mêlant théâtre burlesque, danse et manipulation de matériaux. Mise en corps des différentes idées. Par groupes, ils créeront différents parcours mettant en scène les diverses idées évoquées. Ces parcours feront appel à de l’improvisation. Nous les retravaillerons un peu pour donner une meilleure corporalité aux élèves-acteurs. Séance 3 (3h): Construction du parcours définitif de la flamme. En gardant les meilleurs éléments de chacun des parcours improvisés nous construirons le parcours définitif. Chacun sera inclus dans ce parcours et aura une partition bien définie. Nous créerons les moments de chœur avec des chorégraphies simples et venant de leurs propositions afin qu’ils puissent se les approprier le plus rapidement et efficacement possible. Séance 4 (3h): Répétitions de parcours établi la veille et modification si besoin. Travail plus en précision des différentes parties. Définition des costumes. Séance 5 (3h): Répétitions in situ du relais. Répétitions en présence d’Angèle Gohaud, vidéaste. repérage et choix des décors et adaptation des chorégraphies dans les lieux choisis. Séance 6 (5h): Tournage du relais de la flamme.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.

• Le parcours de spectateur sera composé de 2 sorties au théâtre, et d’un visionnage de film. Il s’agira pour la première sortie de faire découvrir aux élèves un spectacle en salle, dans un lieu phare de la création artistique : le Centquatre Paris, qui est partenaire du projet. Nous choisirons un spectacle où l’expressivité du corps est centrale, et dont la thématique traite du sport, à l’exemple du spectacle Un Poyo Rojo de Hermes Gaido. Pour la 2e sortie, nous aimerions faire découvrir un spectacle créé in situ, qui questionne, donne à voir et réinvente l’usage de l’espace public, à l’exemple des performances de la Compagnie Willi Dorner. Enfin, pour le visionnage du film, nous proposons Pina de Wim Wenders, un film grand public qui permet à chacun de plonger dans l’univers de Pina Bausch, une chorégraphe allemande reconnue internationalement, et qui a influencé à partir des années 80 toute une nouvelle génération d'artistes. Les élèves découvriront comment la danse-théâtre permet d'exprimer des situations dramatiques de manière chorégraphique, et ils entreront dans le travail de cette artiste par le visionnage de scènes rejoués par les danseurs dans l’espace public de Wuppertal. Ce parcours reflète l’interdisciplinarité du projet. La danse-théâtre et le cinéma sont les deux disciplines pratiquées par les deux intervenantes et cela permettra aux élèves d’en découvrir les codes avant de les pratiquer eux-mêmes.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.

• L’analyse critique est au cœur de ce projet puisqu’il consiste à créer un environnement de débat et de partage d’expérience dès les premières séances (voir déroulé des ateliers). L'intervenante Martin Lenzoni explicitera dès le départ sa démarche et la méthodologie de création proposée. Avec l’aide de l’enseignante Inès Hamdi, Martin Lenzoni impliquera dès le début les élèves dans la pensée, la réflexion et l’écriture du parcours - ces temps de débat seront essentiels pour questionner la représentation de la Flamme, sa symbolique, choisir les événements perturbateurs du parcours… Un temps d’échange spécifique aura lieu à l’arrivée de la vidéaste Angèle Gohaud, celle-ci expliquera aux élèves les étapes essentielles de la captation vidéo et le fonctionnement d’un tournage, pour ainsi impliquer les élèves dans le processus filmique. Par ailleurs, des temps d’échange et de débats sur les oeuvres vues dans le cadre du parcours de spectateur seront aussi organisés en amont de chaque sortie par l’enseignante de français Inès Hamdi, avec la complicité du professeur d’EPS.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.

• Nous organiserons une restitution collective avec les 2 autres établissements participant au parcours: le collège Anatole France de Pavillons-sous-Bois et le collège Georges Méliès du 19e arrondissement de Paris. Le film collectif, composé des séquences filmées par chaque classe, sera diffusé lors d’un événement spécial au Centquatre Paris, structure partenaire du projet. Les artistes intervenants et les professeurs seront présents, et les familles des élèves seront invitées à assister à cette séance. Un temps d’échange convivial aura lieu à l’issue de la projection. Ce sera l’occasion pour les élèves des différents établissements de se rencontrer autour de ce travail collectif, et de pouvoir échanger. Ils découvriront aussi le lieu de tournage de l’embrasement du chaudron, dernière séquence de leur film.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

• NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)

• Le parcours sera construit sur la base des idées des élèves. Les intervenants et les professeurs choisissent les lieux et anticipent les différentes possibilités, mais la réalité du parcours se définit en concertation avec la classe. La création des chorégraphies se fait d’après les différentes improvisations pour créer un langage artistique qui ressemble aux élèves. Chacun, avec sa créativité, participe à la création du parcours de la flamme. Tous les élèves sont invités à participer au film devant la caméra, à éprouver le travail d’acteur-danseur. Si certains ne veulent pas du tout apparaître à l’image, ils pourront aider à la direction d’acteur avec Martin Lenzoni ou assister la vidéaste Angèle Gohaud du côté technique.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?

• Les jeux olympiques ont une approche genrée des performances sportives. Rares sont les épreuves où hommes et femmes participent ensemble à une même compétition. Pour ce parcours, nous souhaitons faire tomber la barrière entre les genres pour oeuvrer ensemble à faire cheminer cette flamme. Le sens du collectif, la solidarité, dépasse les clivages entre les genres. Hommes et Femmes travailleront pour un même objectif: le transport et la transmission de valeurs qui les unis. Quelque soient les histoires proposées, nous chercherons à travailler avec des groupes mixtes. A l'instar des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 de Paris, nous veillerons à la parité des athlètes!

Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.

• NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.

• Ce parcours a la possibilité d’intégrer pleinement le changement climatique comme personnage de notre histoire. La flamme devra parcourir un espace dans un contexte de grande fragilité écologique. Nous pourrons inclure ces bouleversements environnementaux comme autant d’embûches au bon déroulement du parcours de la Flamme. C’est en tout cas une piste que nous proposerons aux élèves: comment le changement climatique menace-t-il la paix entre les peuples? Et comment y faire face sans créer de conflits supplémentaires? En quoi la transition écologique peut-elle être fédératrice plus que séparatrice? Nous tâcherons de travailler avec des matériaux recyclables et de réduire nos déchets dans le cadre de cet atelier.

Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.

• NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).

• Inès Hamdi, avec l’aide des autres professeurs engagés sur le projet, organisera au cours du premier trimestre, une rencontre avec l’ensemble des parents d’élèves idéalement à l’occasion d’une réunion parent-professeur au collège. Cette rencontre aura pour but d’introduire le projet aux parents de collégien·nes, de leur parler du thème, de la mise en oeuvre et des objectifs de ce parcours.

Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.

• Les parents seront invités à participer à l’encadrement des sorties de repérages et tournage. Ils pourront ainsi assister aux processus de création du parcours dans un lieu de leur quartier. Les parents, et la famille au sens large, sont les bienvenus aux sorties culturelles proposées à leurs enfants. Ils sont aussi évidemment invités chaleureusement à venir découvrir le travail de leurs enfants lors de la projection du film. Pour certains, c’est l’occasion de découvrir un nouveau lieu, le CENTQUATRE-Paris, et une nouvelle offre culturelle. Ce temps de découverte et d’échange autour d’un geste artistique collectif est essentiel et peut permettre une ouverture à certains sujets de discussions dans une ambiance chaleureuse.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).

• Parce que les élèves seront amenés à s’impliquer à la fois sur le plan individuel et collectif dans la perspective de la mise en scène chorégraphiée du passage de flambeau, le projet s’inscrit nettement dans la perspective de deux des trois axes du projet d'établissement : “Un projet au service du développement personnel et collectif” (axe 2) et “Un projet au service de l’ouverture culturelle et humaine” (axe 3). La gageure citoyenne prend pleinement part dans ce projet alliant relais d’un héritage culturel antique et contemporain et valorisation spécifique du territoire (ici, la Seine-Saint-Denis et plus spécifiquement la ville de Noisy-le-Grand et ses espaces urbains singuliers (les Arènes Pablo Picasso, les espaces Abraxas …) relevant d’un patrimoine local puissant). Les élèves seront ainsi sensibilisés par la voie artistique et amenés renouveler leur rapport à un espace intime souvent invisibilisé voire dévitalisé par le quotidien. Nous nous retrouvons ainsi dans la philosophie générale de la charte pour l’éducation culturelle et artistique (axe 6 : « donner sens à leurs expériences et de mieux appréhender le monde contemporain ». Ce projet en alliant valorisation du territoire et promotion du projet olympique et paralympique embrasse ainsi la philosophie du dispositif de programmation Olympiade culturelle ainsi que les mesures ministérielles concernant “l’animation territoriale en vue des Jeux olympiques paralympiques de Paris 2024.” Le volet inter-établissement du projet amènera ainsi les élèves et les classes à communiquer à travers les départements (du collège Anatole France à Pavillon-sous-bois jusqu’au collège parisien Georges Méliès). Le parcours culturel se double d’un parcours scolaire et géographique par le biais des images et du corps par le truchement de la production finale filmique. Ou comment abolir les distances par l’art …

L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?

• L’ENT du collège sera mis à profit afin de construire une communication au sein de l’équipe éducative (en lien avec l’interdisciplinarité du projet impliquant notamment enseignants d’EPS et de LV2 espagnol), l’administration (de l’introduction et la mise en place du projet à la construction d’un environnement d’accueil favorable au projet au sein de salles spécifiques dont le Medialab, espace de travail audiovisuel entièrement dédié aux projets artistiques nécessitant notamment le recours à des outils et un matériel numérique sophistiqués). Les parents d’élèves seront aussi intégrés à l’organisation ainsi que dans la communication du projet dont ils suivront les différentes étapes d’élaboration à travers plusieurs plateformes dédiées : de Webcollege - Kosmos à Pronote en passant par PopLab (équivalent RGPD de Padlet), de nombreux moyens de communication numériques seront déployés au sein le collège dans le cadre de la valorisation du projet. Le recours à PopLab permettra ainsi de valoriser en les centralisant numériquement les différents travaux et activités réalisés au cours du projet (dont les parcours pensées et envisagés par les élèves dans le cadre du relais de la flamme). De plus, les élèves rédigeront par groupe des comptes-rendu de séances qui seront déposés sur le PopLab et travailleront leurs compétences d’écriture en verbalisant leur expérience du projet qu’ils pourront reprendre l’année suivante dans la perspective de l’oral du DNB qui tend à valoriser la réflexion individuelle sur les parcours culturels présentés. La dominante chorégraphique mais aussi théâtrale du projet nécessitera ainsi de varier la forme des comptes-rendus qui passeront aussi par l’imagerie numérique et le transfert, commentaire de photographies prises au cours des différentes séances menées avec M Lenzoni. Parents, élèves et personnel du collège pourront ainsi disposer d’une vision d’ensemble du cheminement réflexif et artistique parcouru par l’ensemble de la classe. Nous espérons ainsi, dans la perspective de la formation citoyenne des élèves et par la pédagogie de projet, renforcer l’esprit d’un groupe classe qui peut souvent être fragilisé dans le cadre du niveau 4e. Dans la perspective d’un « usage éclairé des outils numériques » (domaine 2 du socle commun), les élèves seront par ailleurs amenés à travailler les compétences liées au numérique en développement un recours : 1) utilitaire (utilisation du traitement de texte, PopLab … ) 2) créatif (sensibilisation à la post production, enregistrements sonores dans le cadre des entretiens, sensibilisation à la notion de plan …) 3) collaboratif (échanges numériques par le biais de commentaires sur PopLab ou dans l’onglet Actualités de Webcollege qui sera utilisé). Pour ce faire, plusieurs séances seront réalisées au sein de la salle informatique du collège.

Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?

• OUI

Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)

• Ce projet embrasse idéalement la singularité de l’année de 4e qui ne constitue pas contrairement aux idées reçues “le niveau le plus difficile du collège” mais plutôt la charnière d’un parcours de collégien face à la nécessité de poursuivre son développement personnel (la construction de compétences en autonomie est croissante) qui requiert une consolidation de la confiance en soi mais aussi envers autrui. Le projet de relais de la Flamme s’inscrit ainsi directement dans cette perspective qui prend aussi en compte la dimension adolescente des élèves concernés qui seront amenés à travailler un rapport au corps souvent conflictuel voire critique. En français, le projet se rattache directement à l’objet d’étude thématique “Individus et société : confrontations des valeurs ?” qui s’inscrit lui-même dans la grande entrée “Vivre en société, participer à la société”. Les trois objectifs pédagogiques principaux poursuivs sont ainsi de faire découvrir, à travers des textes relevant des genres dramatique et romanesque, la confrontation des valeurs portées par les personnages”, “comprendre que la structure et le dynamisme de l’action dramatique, ou romanesque, ont partie liée avec les conflits, et saisir quels sont les intérêts et les valeurs qu’ils mettent en jeu” et “s’interroger sur les conciliations possibles ou non entre les systèmes de valeurs mis en jeu.”. Le professeur consacrera ainsi un parcours autour d’une pièce tragique qui permettra de remonter aux inspirations antiques (et notamment les fêtes organisées à Olympie en l’honneur de Zeus) des Jeux olympiques modernes. Ces séances pourront ainsi se construire en collaboration avec le professeur de Lettres Classiques dispensant les enseignements de latin et de grec. Les élèves de ces classes pourraient ainsi être impliqués dans le projet en mettant à profit leur culture et servir de “consultants techniques et esthétiques” auprès des élèves du projet. Il nous parait en effet essentiel de mettre à profit la fécondité humaniste et citoyenne des enseignements de langues anciennes dont les valeurs épousent les perspectives d’ouverture culturelle du projet et plus généralement des Jeux olympiques et paralympiques.