Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 29/04/2024

LA RAGE EN SOI

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Christine de Pisan
  • Ville : AULNAY-SOUS-BOIS
  • Classe : autre 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : L'Inesthétique
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Julie Gouju

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Formée en philosophie (Université Sorbonne) et en chorégraphie (Centre Chorégraphique National de Montpellier), je suis danseuse, chorégraphe, pédagogue et chercheuse. THÉRÈSE (création 2024) est un duo avec la danseuse Sabine Macher autour de l’extase comme une expérience de « sortie de corps », un transport, une force qui met hors de soi. Notre intention est de parvenir à un laisser-aller qui libère les corps – les nôtres sur scène comme ceux qui nous regardent – quel que soit les nouvelles formes informes, grotesques, amusantes et terrifiantes qui en découlent. Partenaires : C ND - Centre National de la Danse (résidence longue) La Briqueterie - CDCN du Val de Marne (prêt de studio) Le Vivat - scène conventionnée art et création Théâtre de Vanves La Bellone – maison du spectacle & le Centre des Écritures Dramatiques Wallonie Bruxelles
Articulation du parcours avec ces projets
  • Le parcours « la rage en soi » se concentre sur le sentiment de rage – que peuvent ressentir adolescents et pré-adolescents – et l'aborde comme une véritable matière créatrice. L’objectif est de trouver des formes, multiples et nuancées, pour exprimer cet état qui nous met « hors de nous-même ». L’atelier propose d’explorer toute la force, l’expressivité et la puissance de mouvement qu’entraîne une telle émotion. Nous mènerons, tout d’abord, un travail sur les contours et les nuances de cet état émotionnel pour mieux le définir. Nous travaillerons les gestes infimes du visage qui permettent d’exprimer cet état, de le maîtriser, de le transformer et de s’en amuser, pour finalement mieux connaître et appréhender ses émotions. En parallèle, je transmettrai aux élèves mon approche de l’action fondamentale du geste en danse. Nous chercherons, à partir d’une action motrice unique, à développer une motricité nuancée, personnelle, et expressive, qui révèle le geste fondateur du danseur en train de danser. Nous expérimenterons plusieurs actions fondamentales du corps qui permettent d’exprimer les différents états de la rage. Du soulèvement au calme, de l’explosivité au relâchement, du désir de faire à la réalisation. Parallèlement à la pratique, nous essaierons de décrire, avec précision, les sensations et les images qui nous traversent au moment où nous dansons. Ce travail de verbalisation se fera à l’oral et à l’écrit, à travers des consignes ludiques, pour créer un lexique de la danse et des émotions qu’elles procurent.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • LA RAGE EN SOI explore le sentiment de rage par la danse. Il interroge les différents états liés à cette émotion vive. La rage devient matière créatrice capable de transformation. Un dialogue avec les autres domaines de l’art inscrira nos danses dans une histoire esthétique et contemporaine.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • - Une réunion sera organisée en début d’année, réunissant les acteurs de l’équipe-projet. Cette réunion aura pour but de se présenter et de co-construire le projet singulier. L’artiste présentera son travail, ses intentions pour l’atelier, les pratiques abordées et les objectifs pédagogiques et artistiques. Ce temps d’échange sera l’occasion de préciser ensemble le thème de l’atelier, mais aussi de réfléchir ensemble aux liens que chaque enseignant peut faire dans sa matière. L’équipe pédagogique sera conviée à ce temps de travail. - Suite à cette réunion, un journal de bord sera créé à destination de l’équipe projet. Enseignants et artiste le rempliront avec leurs intentions et leurs façons de contribuer au projet toute l’année. - Ce « journal de bord » permettra également de restituer les choses faites en classe, en lien avec le projet. Il sera programmatique mais aussi un outil de mémoire, pour partager à l’ensemble de l’équipe ce qui a été fait, en classe et dans l’atelier. - Dans ce « journal de bord », une section « ressources » sera créée. L’artiste y inscrira les ressources utilisées au cours de l’atelier (extraits vidéos d’oeuvres chorégraphiques, textes d’artistes, iconographie, ...). Les enseignants à leur tour pourront intégrer les ressources étudiées en lien avec le projet.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • J'ai mené cette année cinq parcours CAC au sein des collèges Paul Bert (à Drancy), Jean Lurçat (Saint Denis), Jacques-Prévert (Noisy-le-Sec), Claude Debussy (à Aulnay-Sous-Bois), Jean-Jaurès (Saint-Ouen) Le travail avec les amateurs, et en particulier avec les adolescents, fait partie intégrante de ma démarche d’artiste. Mon travail de chorégraphe s’ancre dans ma perception du réel et de notre époque. La nouvelle génération est pour moi une source d’inspiration constante et un terrain d’échange privilégié. Les adolescents constituent la plupart des figures que j’interprète dans mes pièces. Par ailleurs, il me paraît essentiel d’étendre la démarche artistique hors des théâtres, de rencontrer d’autres publics, de transmettre les outils artistiques à des amateurs pour qu’ils inventent à leur tour. Cet échange me semble nécessaire pour sensibiliser les jeunes aux oeuvres de l’art et leur donner des outils pour appréhender leur corps et leurs sensations, c’est pourquoi chaque année je réserve, à côté de mes créations scéniques, un temps pour les projets avec les amateurs. Enfin, le dispositif CAC offre un cadre idéal pour allier la pratique, la réflexion, et la culture artistique qui sont au fondement de ma démarche d’artiste-chercheuse.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • L’atelier aura lieu lors d’une semaine banalisée de 4 à 5 jours, à raison de 5h par jour. JOUR 1 (5H) : « qu’est-ce que la rage ? » > Discussion avec les élèves : faire une liste des synonymes > Exploration libre et guidée autour des synonymes > Travail sur les actions fondamentales [à partir de la technique de Laban] > Composition : créer une danse à partir d’une d’action et d’un état de corps commun > Atelier d’expression orale : « décrire sa danse » > Discussion philosophique : Quelle est la différence entre la rage et la colère? JOUR 2 (5H) : « transformer – sortir de soi » > Explorer des « états de corps » précis et différents > Danser à partir de l’exagération : répétition, transformation, épuisement > Composition : créer une seconde danse à partir d’une autre action fondamentale > Atelier d’expression orale : « dis les images qui t’arrivent en dansant, ce que tu imagines être, ce que tu vois » > Vidéo étudiée: Guintche, Marlene Monteiro Freitas > Discussion philosophique : Comment notre corps exprime-t-il nos émotions ? JOUR 3 (5H) : « le visage » > Pratique : « transmettre et s’adresser par le regard » > Improvisation : « déformer le visage et le corps » > Composition : à partir d’une intention précise, faire une danse qui parte des yeux et s’étende au reste du corps. > Vidéos étudiées : les danses d’affect de Valeska Gert > Discussion philosophique : Que veut dire « sortir de soi » ? JOUR 4 (5H) : « composer ensemble » > Écrire la partition de nos danses, choisir et composer une forme commune. > Apprendre à compter et être autonome dans sa partition rythmique > Répéter seul et en groupe. Apprendre à se regarder et se donner des conseils. > Travailler l’intensité, l’adresse, les entrées, les sorties et l’unisson. > Faire plusieurs filages de la forme créée. > Vidéo étudiée : Les Indes Galantes de Bintou Dembélé > Discussion philosophique : Que faut-il pour réussir à danser ensemble ?

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Deux à trois sorties seront proposées aux élèves parmi les propositions suivantes et selon la programmation de l'année à venir : - Un spectacle de danse dans le théâtre de la ville, ou à proximité, pour faire découvrir aux élèves les lieux artistiques près de chez eux. - Un spectacle de danse dans l’un de ces lieux : Centre National de la Danse, Les rencontres chorégraphiques de Seine Saint Denis, L’opéra Bastille, … (selon la programmation) - Un spectacle de la chorégraphe Marlene Monteiro Freitas (selon la programmation) - Visite du Centre National de la Danse avec une médiatrice et explication des différents métiers de la danse - Visite d’un musée [Centre Pompidou, Opéra Garnier ] visite des collections centrées sur l’expression des luttes et des révoltes dans l’histoire.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • 1/ Une séance introductive, en amont de la semaine banalisée (2H) : - présentation de l’artiste et de sa démarche - présentation du projet et de la thématique - Discussion avec les élèves : « Quelle est ta relation à la danse ? » et « Qu’est ce que la danse pour toi ? » - Énumérer toutes les danses qu’on connait : décrire une spécificité pour chaque danse. Esquisser un geste. Lors de cette séance, l’artiste et tous les enseignants participants seront présents. Ils présenteront leur implication et le lien avec leur matière. 2/ Durant la semaine banalisée (1H / jour – TOTAL 5H) : Des temps de discussion et d’échange sous deux formes différentes : A. des « discussions philosophiques ludiques » seront proposées aux élèves. Elles seront pratiquées comme un jeu avec des règles de parole, pour déployer et problématiser le thème du projet. B. La présentation d’extraits vidéo de danse issus de l’histoire chorégraphique viendront ponctuer la pratique et mettre en parallèle l’atelier avec des démarches chorégraphiques existantes. 1H par jour sera dédiée à ces échanges. L’échange sera mené par l’artiste avec les professeurs. 3/ Deux temps spécifiques autour de chaque sortie proposée (2x 1H30 – TOTAL 3H) Ces temps permettront de contextualiser les sorties et d’entendre l’expérience de spectateurs des élèves. Ils seront menés par l’artiste et les enseignants, avant et/ou après la sortie, au collège ou directement sur le lieu visité.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • Nous imaginons plusieurs types de restitution : > À l’issue de l’atelier : la restitution d’une forme spectaculaire réalisée avec les élèves à partir d’une ou plusieurs pratiques chorégraphiques. Le choix des pratiques présentées se fera en consultation avec les élèves. Le spectacle est une forme importante pour les élèves : elle rend la pratique de la danse plus concrète. Elle invite à faire œuvre ensemble. Et surtout à « monter sur scène collectivement » devant des spectateurs bienveillants. > Une présentation orale du projet et de son déroulement, par les danseuses et les danseurs, en amont ou en aval de la représentation. Suivie d’un échange avec le public. > Une exposition des traces produites par les élèves pour réaliser leurs danses (partitions, description des sensations que produit la danse, …) ainsi que les différentes traces produites dans les disciplines impliqués dans le projet.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Dimension participative (contenu du parcours) : Le thème de l'atelier est directement pensé pour les collégiens selon leur contexte, leur expérience de vie et leur âge : - la rage est une émotion ressentie par beaucoup d’enfants et d’adolescents, sans qu’ils soient à même de la comprendre. Nous partirons de leur propre expérience et définition de cet état à la fois corporel et émotionnel. Nous chercherons au fur et à mesure à enrichir et nuancer cette définition préalable. Pour chaque sensation liée à la rage, nous chercherons à produire des états de corps correspondant (l’explosion de mouvement, l’irruption, le tremblement, mais aussi, le relâchement, le calme, l’apaisement…) -l’enjeu du parcours est de créer des danses à partir d’une émotion réelle, connue et éprouvée par les élèves, pour en donner une expression et une forme artistique. Le processus de création consiste donc à partir de soi. Dimension inclusive (méthodologie) : - Chaque atelier est composé selon une structure en 4 temps : 1. un rituel pour former un groupe et prendre conscience de son corps 2. un partage de pratiques et d'outils de la danse 3. des compositions de danse par les élèves 4. la présentation des danses devant le reste du groupe et leur analyse Les élèves seront amenés à créer leurs danses à partir d'outils transmis et à développer leurs compositions grâce à un travail constant d'observation et d’analyse, en se mettant à la place du spectateur. - Les ateliers de danses sont ponctuées par des ateliers d'écriture et/ou d’expression orale : en écrivant l'élève met des mots sur ses ressentis, décrit sa danse et l'imaginaire qu'elle convoque. La verbalisation permet de rendre la danse plus concrète, de préciser les états de corps et l’intention du mouvement. Les élèves prennent conscience de leurs interprétations. - Des discussions ou jeux philosophiques de 30min à 1h ponctueront la pratique de la danse. Ces temps d’analyse et de réflexion porteront autant sur la thématique (la rage) que sur le processus de création (créer des danses ensemble et se les présenter). L’enjeu de ces discussions est d’expliciter et de partager le processus créatif avec les élèves, pour qu’ils soient acteurs.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • La pratique de la danse contemporaine se fera en groupe et en binôme mixte pour favoriser l’échange, le partage et le respect de tous les individus au sein de la classe. Les élèves apprendront à former un cercle mixte (répartition égale des garçons et des filles dans le cercle). Apprendre à travailler en groupe mixte, avec des garçons et des filles. Apprendre à se regarder dans les yeux et avec respect. Les extraits vidéos présentés d’œuvres chorégraphiques respecteront un principe de parité. Le travail de chorégraphes femmes sera mis en avant (Valeska Gert, Bintou Dembélé, Marlene Monteiro Freitas). L’intervenante veillera tout au long de l’atelier au partage équitable de la parole entre les sexes, notamment lors des temps d’analyse et de réflexion, d’échanges d’idées, de lecture des textes produits, mais aussi au respect de la parole de chacun. Durant les ateliers de danse, l’intervenante s’attachera systématiquement à déconstruire les clichés sur le genre et les représentations sociales qui pourraient être formulées par les élèves, ou véhiculées par leurs danses. La pratique de la danse elle-même favorise l’égalité des sexes. Les élèves apprendront à danser ensemble, à se regarder danser, à se donner des retours constructifs dans le respect et la bienveillance de chacun.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Les projets de la compagnie veillent à s'inscrire, dans leur majorité, sur le territoire d'implantation des artistes intervenants pour réduire l'impact écologique des voyages et des hébergements. Les productions artistiques donnent la priorité à la rémunération des artistes plutôt qu'à l'achat de scénographies et d'accessoires.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Un temps de présentation du parcours est proposé aux parents au cours du 1er trimestre. Les parents seront conviés à une réunion-présentation, au cours de laquelle l’artiste et les enseignants se présenteront. Seront expliqués les grands axes et les modalités d’un parcours CAC (les temps d’atelier, de réflexion, et les sorties). Enfin l’artiste et les enseignants décriront le projet qui sera réalisé au cours de l’atelier (la thématique, les pratiques et les objectifs). Un temps d’échange et de questions conclura la présentation. Les parents sont systématiquement conviés à la restitution. Les enseignants les inviteront bien en amont, à travers des invitations distribuées aux élèves (et demandes de réponse). Un travail de communication sera déployé par les enseignants pour conduire un maximum de parents à être présents lors de cette restitution. Leur présence est fondamentale pour les élèves et leur propre engagement dans le projet.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Un atelier "parents-enfants" sera proposé au cours du parcours : durant cet atelier les élèves transmettront des danses et des pratiques artistiques expérimentées lors des séances précédentes. Cet atelier sera préparé avec la classe, afin de décider ensemble de la méthode de transmission auprès des parents. L’idée est de rendre les parents et les enfants actifs ensemble. Enfin, les parents seront conviés à encadrer les sorties et les temps d'atelier. Ils pourront s'inscrire auprès de l'enseignant. Nous souhaiterions que 2 parents encadrent chaque sortie.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet a pour objectif de : - S'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, chantiers d’étape, valorisation des élèves du dispositif Ulis au sein du collège et dégager un autre regard sur la diversité des élèves…). - Prendre en compte les besoins éducatifs particuliers pour favoriser l’apprentissage des domaines du socle commun. - Promouvoir un comportement citoyen et responsable, en développant la culture du citoyen. - Favoriser l’envie d’agir et de participer.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • Etant donné qu’un seul enseignant est impliqué, l’ENT ne sera pas le plus intéressant pour le suivi du parcours. L’affiche visuelle au sein du collège permet une meilleure valorisation du projet.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Ce projet s’appuie sur les 5 domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, l’objectif est de sensibiliser les élèves aux démarches artistiques en utilisant les langages des arts et du corps. L’élève apprendra à s’exprimer et communiquer par l’expression artistique, de manière individuelle et collective. En amont les différents langages artistiques seront étudiés pour apporter la connaissance et la compréhension. La restitution de ce projet engendra une réalisation d’une production impliquant le corps tout en apprenant le contrôle et la maitrise de soi. Au cours du parcours, les compétences générales tenant compte du socle commun seront de : - Développer sa motricité et apprendre à s’exprimer en utilisant son corps - Explorer ses possibilités et celles de ses partenaires pour les enrichir afin de construire un projet, en étant capable d’écoute et d’empathie. - Enrichir ses capacités expressives pour provoquer une émotion - Identifier et exprimer en les régulant ses émotions et ses sentiments. - Se sentir membre d'une collectivité en partageant des règles, assumer des rôles et des responsabilités. - S’exprimer devant les autres par une prestation artistique. - S’approprier une culture artistique, des méthodes et des outils, en s’appuyant sur des capacités créatives et d’imagination. - Réutiliser certaines caractéristiques d’une œuvre connue pour nourrir son travail

Application MICACO | Date : 29/04/2024