Département de la Seine-Saint-Denis | La Culture et l'Art au Collège

Edition | Année parcours : 2023

Informations sur le parcours à la date du : 02/05/2024

Citoyens en désobéissance (parcours citoyenneté 1/2)

Coordonnées du collège
  • Collège affecté : Collège Georges Brassens
  • Ville : SEVRAN
  • Classe : 3ème 
Coordonnées de la structure
  • Nom de la structure : Addoc
Coordonnées de la personne ressource
  • Identité : Madame Sylvie Boskowitz

1. Articulation avec un processus de création :

Le parcours a un lien avec la création / le projet scientifique en cours ou à venir

Projets en cours ou à venir de l'intervenant.e menant le parcours
  • Caroline Kim Morange a réalisé un premier long métrage documentaire sur des militantes argentines qui accompagnent d'autres femmes pour qu'elles puissent avorter dans de bonnes conditions, alors que l'avortement était encore interdit dans le pays (Socorristas, sorti en 2022). Elle a ensuite travaillé sur les violences faites au femmes, au travers d'un film mêlant slam et danse. Ce film a été construit grâce à des ateliers avec des femmes victimes de violences. Caroline se consacre actuellement à des projets documentaires en lien avec la place des femmes dans la société et le rapport entre corps et politique. Elle construit aussi des ateliers cinématographiques qui se tiendront à l'automne 2023 avec des enfants hospitalisés sur une longue durée, sur le thème de la préparation de sportifs aux JO.
Articulation du parcours avec ces projets
  • Le parcours s'inscrit dans une réflexion sur la résistance civile. Avant la légalisation de l'avortement en Argentine, les Socorristas aidaient d'autres femmes à avorter et le faisaient savoir. Ce mode d'action entre en écho avec la stratégie des mouvements pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC) français, dans les années 1970. Le parcours interroge la notion de résistance civile. Peut-on être un bon citoyen et désobéir ? Une loi peut-elle être injuste, indigne ? Pourquoi certaines personnes qui désobéissent le font-elles savoir publiquement ? Le parcours interroge la notion de responsabilité individuelle, d'éthique, d'engagement. Il est dans la droite ligne du film Socorristas, dont il prolonge la réflexion.

2. Construction du parcours (pendant le temps scolaire et avec une classe donnée)

Résumé en 4 lignes du parcours (thématique, contenu et objectifs du projet)
  • Le projet documente des mouvements de résistance de citoyens, historiques ou actuels, en France et dans le monde. A partir de mots issus de leurs propres interrogations sur la notion d'obéissance et de désobéissance («risque», «peur», «courage», «loi», etc), en découvrant des Résistants, des militant-e-s et des historien-ne-s, les jeunes créent un film documentaire.

Accompagnement des enseignant.es

Co-construction du parcours avec les équipes pédagogiques : méthodologie (préparation, groupe de travail, présentation des intervenant.es, ressources mises à disposition des professeur.e.s)
  • Le parcours est co-construit lors de rendez-vous et échanges entre le réalisateur et l'équipe enseignante. La documentariste s'assure du partage des enjeux et des objectifs lors de l'élaboration du planning et de la progression des séances. L'artiste et les enseignant-e-s échangent régulièrement au fur et à mesure des séances afin d'ajuster ou réajuster la progression du projet en fonction des avancées. Cela assure une grande adaptabilité pour suivre en temps réel les réflexions des élèves et construire grâce à eux la suite des séances.
L’intervenant.e a t-il.elle déjà mené un parcours CAC ou AGORA lors des éditions précédentes ? Si oui, précisez dans quel collège, la ville et ce qui motive le renouvellement de sa candidature.
  • L'intervenante mène pour la première fois un parcours CAC avec Addoc. Elle est membre d'Addoc depuis de nombreuses années et développe de nombreux projets avec l'association. Elle participe à l'atelier "Éducation à l'image" de l'association, qui pourra l'appuyer dans ses réflexions pédagogiques et créatives. Le projet est mené en partenariat avec un autre projet "citoyenneté" dans le même collège, porté par Niki Velissaropoulou, elle aussi participante à l'atelier Education à l'image d'Addoc. Niki a une grande expérience des parcours Micaco et pourra appuyer l'intervenante.

L'atelier construit et encadré par l'artiste / le scientifique se déroule sur une durée d'environ 20 heures

Les ateliers (environ 20h) doivent être détaillés et le nombre d’heures, pour chacun d’eux, indiqué
  • Atelier 1 (3h) : Présentation de l'intervenante et du projet. Visionnage de vidéos sur des actions de résistance civile récente : Iran, Russie, ketchup sur les œuvres d'art... Puis s'ensuit une séance de découverte et prise en mains du matériel La 3ème heure est consacrée à un débat sur les vidéos vues précédemment. Le débat est filmé par les jeunes eux-mêmes, qui forment des équipes de tournage tournantes. Atelier 2 (3h) Visionnage d'extraits de films et de courts-métrages documentaires. Discussion. Différence entre vision documentaire et vision journalistique, entre documentaire de création et documentaire magazine. Par petits groupes, les jeunes se saisissent d'un des sujets abordés dans la séance de débat: «loi», «désobéissance», «engagement», etc. Ils commencent à réfléchir sur sa signification. Au CDI, ils font des recherches iconographiques sur leur thème: comment exprimer visuellement ou de manière sonore la "loi"? la "peur"? "L'engagement"? Atelier 3 (3h) : Découverte des effets au cinéma: déformations, colorations, musique, hors champ, etc. Par petits groupes, les jeunes écrivent les textes et l'architecture des films. Atelier 4 (3h) Découverte de l'importance du montage, du choix du rythme, du choix de l'ordre des images, etc. Découverte d'un logiciel de montage simple, au CDI, et expérimentation du montage d'images visuelles et sonores. Atelier 5 (3h): Découverte du story-board. Écriture en petits groupes un story-board à partir des textes et de la mise en scène. Les jeunes commencent à tourner les images de leurs films et à enregistrer leurs voix off. Visionnage des images tournées, discussion de ces images en classe. Atelier 6 et 7 (3h à chaque fois) : Alternance de séances de tournage et de séances de dérushage et de visionnage des rushes tournés par les jeunes ou de passages déjà montés par l'intervenante. Les tournages pourront s'effectuer avec la classe de 6ème du collège menant l'autre projet MICACO en lien avec la citoyenneté. Atelier 8 (1h30) : Restitution: projection du film en classe et débat. Atelier 9 (1h30): projection avec les familles et la classe de 6ème participant à l'autre projet "citoyenneté" porté par le collège.

Les sorties développent et mettent en perspective l'univers artistique / culturel de l'artiste / du scientifique et sa pratique

Les sorties (environ 10 heures) sont en lien direct avec le projet et permettent d’enrichir le contenu. Elles développent et mettent en perspective l’univers professionnel de l’intervenant.e et sa pratique.
  • Une sortie pourra être organisée au Mémorial de la Shoah ou au Musée de la Résistance. Elle sera orientée autour de la découverte d'actions de résistance aux lois nazies et vichystes jugées à l'époque par certains injustes (lois contre les Juifs) ou indignes (collaboration). Une seconde sortie permettra la rencontre avec les membres d'une association engagée dans la lutte contre les changements climatiques, comme Greenpeace. Une troisième sortie (financée idéalement par le Pass Culture) pourrait permettre aux jeunes de découvrir dans une salle de cinéma ou dans une salle de projection – le cinéma Jacques Prévert à Aulnay sous Bois - un film documentaire parlant de l'histoire de l'avortement, comme «Histoires d'A» de Charles Belmont et Marielle Issartel, ou «Socorristas» de Caroline Kim-Morange (qui porte le projet), puis de participer à un débat.

L'analyse critique permet d'expliciter la démarche de l'artiste / du scientifique et le sens du projet

Les temps de réflexion / débats sont animés par les intervenant.e.s et les enseignant.e.s. Ils permettent aux élèves de développer leurs connaissances et d’approfondir une thématique. Ils offrent un espace de débat et de réflexivité sur le projet en cours. Des intervenant.e.s ponctuel.le.s peuvent également animer certaines séances.
  • Dès le début du projet, les jeunes seront invités à s'interroger sur des notions aussi essentielles que la citoyenneté et l'obéissance. Leur réflexion sera constamment sollicitée tant sur le fond du sujet que sur sa forme : comment exprimer mes intentions de manière audio et visuelle ? A mi-chemin, au moment de la phase d'écriture, un temps de concertation est organisé. L'intervenante, la chargée de projet, les enseignants et les jeunes réfléchissent au déroulement du projet. Les objectifs sont-ils clairs pour les élèves? Ont-ils accès à l'information et aux matériaux dont ils ont besoin? Parviennent-ils à construire leurs propositions filmiques? D'autre part, nous nous interrogerons sur le lien qu'ils voient entre ce projet et les cours d'éducation morale et civique, d'histoire et de littérature dispensés en classe, et envisagerons peut-être les moyens de resituer le sujet dans son déroulé global. Ce moment sera aussi l'occasion de préciser la manière dont chacun des films créés participera à un ensemble, de vérifier que cet ensemble sera cohérent par rapport aux objectifs fixés. Il faudra enfin aborder la manière dont la restitution sera effectuée.

La restitution, temps de cloture du projet

Un temps de restitution/valorisation et un temps de clôture/bilan du parcours permettent de mettre en partage le travail mené et d'encourager la réflexivité.
  • La restitution sera effectuée en deux étapes. La première étape sera le visionnage du film fini en classe suivi d'un débat, afin de s'assurer qu'il correspond aux attentes des jeunes. Des ajustements seront toujours possibles. La deuxième étape sera une présentation du film fini dans la salle polyvalente – préférence au cinéma Jacques Prévert d'Aulnay-sous-bois - , ouverte aux familles et à d'autres classes de l'établissement, dont la classe de 6ème ayant participé à l'autre projet MICACO "citoyenneté" porté par le collège. Les jeunes participants présenteront à tour de rôle leur film, avant la projection finale.

Le parcours entre dans le cadre de la démarche "130 pays, 130 collèges"

  • NON

Implication active des collégien.nes dans le processus (dimensions participative et inclusive)

Dimensions participative et inclusive (contenu du parcours et méthodologie)
  • Les jeunes seront les acteurs du projet. Ils choisissent les thèmes qu'ils traiteront, puis imaginent la manière de les traiter sur les plans tant sonores que visuels. Ils filment/enregistrent les images et les sons. Ils définissent la construction des films. Ils présentent les films terminés lors de la restitution. Lors des tournages, l'intervenante veillera à ce que chacun-e à tour de rôle se saisisse de la caméra, de la perche de son, prenne le rôle de réalisateur-ice.

Prise en compte de l’égalité Femmes-Hommes au sein du parcours (sous quelle forme, avec quels outils… ?)

La thématique de l'égalité femmes-hommes est-elle abordée au sein du parcours? De quelle(s) façon(s) la méthodologie de travail permet-elle de prendre en compte les enjeux de l'égalité femmes-hommes ?
  • Le parcours contient une partie dédiée à la question de la légalisation de l'avortement. C'est un sujet central de l'égalité femmes-hommes. Il intervient lors du 50ème anniversaire de la loi Veil qui a légalisé l'avortement en France. Le parcours met en avant des visages variés de la désobéissance civile, qu'ils soient féminins, masculins, homosexuels, blancs, noirs... Il donne à voir toute la variété de ces formes d'engagement, participant à une vision équilibrée de la société. Outre sa thématique, le projet travaille à l'égalité hommes-femmes en veillant à proposer aux jeunes participants d'occuper les postes techniques et décisionnels chacun à son tour, sans exception : tenir la caméra, le micro, assurer la réalisation. Le projet veillera aussi ce que les jeunes pensent à donner la parole à des experts ou témoins tant féminins que masculins. Depuis quatre ans, la professeure de lettres Tamara Busson, qui participe au parcours, prépare ses élèves à un concours d’éloquence ciblant précisément la lutte pour l’égalité hommes-femmes, contre la violence faite aux femmes ainsi que pour leurs droits. Les thématiques de ce programme intègrent l’autobiographie. Celle de Simone Veil ainsi que le parcours de Gisèle Halimi (via le procès de Bobigny) seront incontestablement traités en classe.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « Egalité Femmes-Hommes » ?.
  • NON

Intégration de mesures liées à la transition écologique

Avez-vous mis en place, dans votre structure ou dans la mise en œuvre de vos projets des mesures spécifiques liées à la transition écologique ? Et comptez-vous mettre en place des mesures spécifiques dans le cadre du parcours déposé ?.
  • Le projet sera mené en région parisienne, avec des sportifs franciliens, en recourant aux transports en commun pour les déplacements. Le matériel utilisé sera du matériel loué ou appartenant déjà à l'intervenante.
Auriez-vous des besoins en formation/sensibilisation sur la thématique « transition écologique » ?.
  • NON

Implication active de la famille dans le parcours

Les parents sont conviés à un temps de présentation et / ou aux temps forts du parcours (sorties, restitution…).
  • Les parents sont informés sur le projet via l'ENT et une communication par le collège. Le projet, ses modalités, ses buts sont présentés. Les parents sont aussi invités à participer par leurs témoignages et réflexions au projet (voir ci-dessous). Enfin, les familles sont invitées à participer à la restitution qui devrait se dérouler dans un cinéma proche.
Le parcours propose des modalités innovantes visant à favoriser l’implication et la participation des familles.
  • Les parents sont invités à prendre part au parcours en apportant leurs témoignages lors d'interviews filmés ou oraux, ou tout simplement en nourrissant la réflexion de leurs connaissances. Cela dépendra de leurs propres parcours et de la forme que voudront donner les jeunes à leurs films. Au démarrage du projet, une réflexion sera menée avec les jeunes sur la manière d'inclure leurs familles dans le projet. Les deux professeures ont par ailleurs sur un projet précédent intégré l’histoire familiale au cœur des échanges (la mémoire familiale, le transgénérationnel). Plusieurs pistes sont offertes: leur demander de témoigner, les interroger sur leurs connaissances sur les mouvements de résistance civile – les élèves parfois méconnaissent totalement le vécu des parents voire des grands-parents lorsque la dimension politique fait partie intégrante de leur histoire personnelle, leur demander leur avis sur ces formes d'engagement, etc.

3. Co-construction du parcours

Liens avec les différentes entrées du projet d'établissement et notamment de son volet culturel ou de son volet lié à la citoyenneté. Les axes du projet d’établissement auxquels il est fait référence sont explicités et le parcours a pour ambition de s'ouvrir à l'ensemble de l'établissement (rencontres avec d'autres classes, liens avec d'autres projets, chantiers d'étape ...).
  • Le projet d’établissement du collège George Brassens s’articule en trois axes. Le premier vise à améliorer les acquis des élèves en s’appuyant sur la logique du socle commun. Ce qui sera au cœur du projet. Il contribuera à nourrir l’objectif de conduire les élèves à maîtriser la langue française d’une façon satisfaisante, grâce à l’encouragement à l’expression, l’écriture et la pratique orale. Les ateliers seront autant de situations d’apprentissages visant à favoriser ces aspects et à développer la curiosité des élèves. Enfin, le réinvestissement des notions travaillées en cours et le développement de leur esprit critique participera à leur construction intellectuelle et citoyenne. Le deuxième axe du projet d'établissement est orienté vers l’amélioration de la qualité de vie à l’école. Le projet artistique permettra de susciter l’émergence de pratiques responsables, civiques, tolérantes et respectueuses par les temps d’observation, de partages dans les ateliers. Il contribuera également au développement personnel, la culture et le bien-être des élèves, qui auront un espace d’expression dans lequel ils. elles seront encouragé.es à participer. Il facilitera la coopération entre les personnels mais aussi avec les familles et les partenaires. Le dernier axe du projet d'établissement s’attache à promouvoir l’ouverture culturelle, internationale et garantir l’équité scolaire. Le projet demeure un espace d’expérimentation des arts et de la culture pour les élèves, ponctué de sorties qui élargiront les connaissances des jeunes au travers de la découverte d'événements historiques et de mouvements citoyens. Lectures, visionnage de films, découverte d’œuvres d'art seront au cœur du projet. Le parcours prévoit enfin de s'intéresser à des mouvements en-dehors de la France : Etats-Unis, Inde, Afrique du Sud, Argentine, Iran, Russie... seront tour à tour abordés.
L’Espace Numérique de Travail du collège, est-il utilisé pour faciliter l’organisation du projet et/ou comme support de communication et de valorisation ?
  • L'espace numérique de travail est utilisé à la fois pour faciliter l'organisation du projet, en communiquant sur les différents ateliers dans les espaces partagés. L'ENT sert aussi de support de communication pour informer les familles de l'évolution du projet et pour les inviter à témoigner. Enfin, l'ENT sert à communiquer sur la fin du projet et à inviter à la projection de restitution.
Les enseignant.es souhaitent-ils.elles s’investir dans les médias départementaux pour rendre compte des expériences et productions des élèves ?
  • OUI
Liens du parcours avec les enseignements, les objectifs pédagogiques (par discipline)
  • Ce projet s’inscrit tout à fait dans les programmes et favorise un travail interdisciplinaire. L’enseignante de lettres sera aux côté des élèves pour guider leurs recherches, préparer les entretiens avec les éventuels témoins sollicités, écrire les questions et les commentaires (voix off). A noter qu'en Français la pièce Monserrat de Roblès est étudiée par la professeurs – la pièce traite de résistance, d’un dilemme moral insoluble. L'enseignante d'histoire/géographie/EMC sera mis à contribution pour accompagner les jeunes dans la contextualisation des événements et des parcours qu'ils auront choisi de documenter. Il s'agira notamment d'étudier des images – photos, films – des textes de témoignage, en se questionnant sur leur valeur historique. C'est l'occasion de faire travailler l'esprit critique des élèves. Ce projet rentre ainsi dans le programme d’Histoire-Géographie-EMC de 3ème du point de vue des thématiques et de la démarche : en effet, ils permettent le développement de l'esprit critique des élèves, la construction de la pensée et la réflexion citoyenne. Enfin, en lien avec le 50ème anniversaire de la loi Veil qui a légalisé l'avortement en France, ce parcours appuie aussi les cours d'EMC sur les droits des femmes. Le procès de Bobigny peut être aussi un autre exemple – le parcours de Gisèle Halimi étant exemplaire comme modèle. Ce projet permet de mobiliser des compétences numériques, en lien avec le ou la professeur-e documentaliste. Comment chercher de l'information, comment valider les informations trouvées? Quel recul avoir? D'autres professeur-e-s pourront être mis à contribution: les professeurs de langues. Des documents historiques en anglais pourront être intéressants à étudier dans le cadre du parcours, par exemple «I have a dream» de Martin Luther King. Autre exemple, la «marée verte» qui marque en ce moment le mouvement pour la légalisation de l'avortement en Amérique latine - un sujet qui pourrait être traité pendant les cours d'espagnol.

Application MICACO | Date : 02/05/2024